Les thèmes et les contenus s’orientent pour tous les éléments de l’examen sur les domaines d’un référentiel (qui peut être le CECR) et tiennent compte du contexte d’expériences des élèves.
L’évaluation des langues familiales doit être basée sur les usages qu’a l’élève de cette langue et la façon dont la langue d’origine est utilisée (par exemple, travailler/étudier à l’étranger, langue de communication quotidienne dans la famille…). Ainsi, les élèves pourront mobiliser des connaissances préalables sur un sujet – très utiles pour activer les compétences en lien avec l’écrit et avec les disciplines scolaires.
Les modalités bilingues ou plurilingues dans la conception (la partie « Par quels moyens évaluer ? » présente des exemples) et lors de la passation sont à privilégier. Les matériaux peuvent ainsi présenter des parties dans la langue familiale, avec une traduction dans la langue de l’école, et réciproquement. Ainsi les réponses d’une épreuve de compréhension de texte peuvent être données dans une autre variété ou une autre langue que celle du texte de l’épreuve (ici ce n’est pas la production mais la compréhension en langue cible qui est visée), etc.
Les évaluations peuvent comprendre une partie écrite et/ou une partie orale, suivant les usages dans la langue qu’a l’élève.
- Si l’élève a l’usage de la langue à l’oral (usages du quotidien, cercles familiaux, situation des langues non écrites, langues vernaculaires, etc.), l’évaluation proposée ne concernera pas les compétences écrites, etc.
De façon générale, dans la langue écrite, une lecture multimodale et l’utilisation de différents canaux sensoriels sont recommandées : images, photos, infographies et d’autres supports faisant appel à la mémoire facilitent l’accès au sens, en particulier pour le niveau élémentaire.