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Ressources pour l'évaluation des compétences en langues familiales des élèves migrants

Qui porte ou partage la responsabilité de ces évaluations ?

Idéalement il s'agit d'un modèle d'évaluation qui nécessite un partenariat d'expertise en différents domaines :

  • langues
  • didactique des langues
  • évaluation
  • curriculum
  • politiques linguistiques et éducatives

 

Ces acteurs·trices éducatifs·tives interviennent à différents niveaux d'action :

  • macro
  • méso 
  • micro

 

Macro : Le niveau macro est celui des instances politiques supra-gouvernementales ou gouvernementales, régionales et locales : celui des décideurs·euses de politiques éducatives.

Exemple :

En Allemagne, la Conférence des ministres de l'Éducation (décision du 08.12.2011) fixe des objectifs pour l'enseignement des langues (dont les langues étrangères, les langues familiales, la langue de l'école, les langues régionales…) :

  • élargir la formation linguistique des citoyens vers le plurilinguisme ;
  • renforcer la diversité culturelle et linguistique ;
  • promouvoir l'intégration de différentes langues (de différents statuts) dans les curricula.

Dans ce cas de figure d'une organisation au niveau macro, l'évaluation des compétences en langues familiales à visée formative et/ou certificative peut être croisée avec l'enseignement de la /des langue(s) familiale(s), dans un cursus scolaire ordinaire ou spécifique, et selon différentes configurations administratives (état/région/ville).

En outre, on s'efforce de renforcer les compétences linguistiques éducatives dans la langue de l'école.

Pour la formation linguistique et la promotion de la langue, le plurilinguisme peut être considéré comme une ressource de base pour l'intégration scolaire, mais aussi pour la participation sociale.

Méso : Le niveau méso concerne les établissements scolaires et l'empan de son action dépend du niveau d'autonomie curriculaire par rapport au niveau macro.

Les établissements (et en particulier les chef·fe·s d'établissement) ont un rôle à jouer pour impulser des politiques linguistiques orientées vers l'éducation plurilingue et interculturelle, en termes de formations des enseignant·e·s, de participation à des projets collaboratifs inter-établissements ou de recherche-action. Les ressources « Des environnements d'apprentissage optimisés pour et par les langues vivantes (EOL) » du CELV offrent de nombreuses idées pour le développement scolaire plurilingue.

Des partenariats (inter-établissements, avec des chercheur·e·s, avec des associations) sont particulièrement féconds dans la mise en place de dispositifs et pratiques d'évaluation des compétences en langues familiales.

Les écoles peuvent proposer une langue (présente dans les répertoires des élèves ou non) comme offre supplémentaire, optionnelle ou comme deuxième ou troisième langue étrangère.

C'est également à ce niveau que peuvent se nouer les contacts et relations avec les familles (via le projet d'établissement, etc.)

Micro : Le niveau micro concerne la classe et les enseignant·e·s.

Les partenariats (inter-établissements, avec des chercheur·e·s, avec des associations) et en lien avec l'évaluation des compétences en langues familiales peuvent se retrouver à différents niveaux de l'action, suivant les objectifs visés, les publics concernés.

Ces partenariats peuvent concerner les pratiques d'évaluation en elles-mêmes.

Plus de détails figurent sur l'organisation et le fonctionnement de l'évaluation des compétences en langues familiales selon ces différentes configurations (macro, méso, micro) dans la partie « Quand et par quelle voie évaluer ? »