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03.11.2021
Développer les compétences linguistiques sur le lieu de travail des migrants adultes en Irlande grâce à des approches pratiques qui renforcent des supports durables et efficaces
Organisation locale en Irlande : Dr Deirdre Ni Loingsigh (Université de Limerick (UL)) , Dr Catherine Martin (UL), Ciara Considine (UL) et Tara Robinson (Limerick & Clare Education Training Board)
Cet événement national de formation et de conseil sur la langue pour le travail, financé par le CELV, a eu lieu pour la première fois en Irlande. Il visait à soutenir le développement de compétences de la deuxième langue liées au travail, cruciales pour favoriser l’intégration et la participation des migrants adultes et des minorités ethniques dans le milieu professionnel en Irlande. Un large éventail de parties prenantes y ont participé. Elles se sont échangées sur les dispositions existantes en termes d’apprentissage de la langue pour le travail et la manière de les développer et de les renforcer pour les apprenants de L2 au niveau national. Les modérateurs du CELV ont proposé des conseils pratiques pour aider les enseignants, les prestataires, les employeurs, les décideurs et les autres personnes impliquées dans le soutien de l’apprentissage d’une L2 liée au travail pour les migrants adultes et les minorités ethniques à travers le pays. L’événement a facilité la création de réseaux utiles parmi les principales parties prenantes en Irlande et il est prévu de commencer à mettre en œuvre certains des modèles sur « La langue pour le travail » présentés à cette occasion.
Cette formation a permis au personnel de l’enseignement supérieur et de l’éducation permanente de se réunir autour d’un centre d’intérêt, celui de la langue pour le travail. Son succès montre qu’il existe un grand potentiel de coopération à l’avenir, qui profitera à tous. L’événement a dynamisé les parties prenantes et fourni des exemples tangibles de pratiques efficaces d’autres pays qui peuvent être mises en œuvre en Irlande. L’importance de cette offre de formation et de conseil a été soulignée par la Vice-présidente de l’Université de Limerick, la professeure Máiréad Moriarty , qui a également noté qu’« en réunissant un large éventail de parties prenantes pour créer un réseau et partager des idées sur la langue pour le travail pour les apprenants de L2 en Irlande, cet événement répond à un besoin linguistique, culturel et économique urgent de l’Irlande ».
Contact : LanguageForWork@ul.ie
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Communiqué de presse en langue irlandaise (octobre 2021)
Scileanna Teanga don Ionad Oibre: Ag Tacú le Foghlaim an Dara Teanga ag an Obair
Ar an 30 Meán Fómhair agus an 1 Deireadh Fómhair 2021, bhí ócáid Scileanna Teanga don Ionad Oibre (LfW): Ag Tacú le Foghlaim an Dara Teanga ag an Obair (T2) in Éirinn ar siúl den chéad uair in Éirinn. Tacaíonn an tionscadal Scileanna Teanga don Ionad Oibre (LfW) atá maoinithe ag an Lárionad Eorpach um Nuatheangacha (ECML) le forbairt scileanna teanga ag an obair, rud atá ríthábhachtach do chomhtháthú agus do rannpháirtíocht imirceach fásta dara teanga (T2) agus mionlaigh eitneacha san ionad oibre. Bhí sé mar aidhm leis an ócáid náisiúnta LfW seo raon leathan lucht leasa a thabhairt le chéile chun plé a dhéanamh agus smaointe a roinnt maidir le forbairt agus tacú le scileanna teanga don ionad oibre a chur ar fáil d’fhoghlaimeoirí T2 in Éirinn. Tugadh treoir phraiticiúil do mhúinteoirí, do lucht déanta polasaithe agus do dhreamanna eile a bhfuil baint acu le tacú le foghlaim T2 ag an obair d’imircigh fásta agus do mhionlaigh eitneacha ar fud na tíre ag an ócáid.
Ba iad comhordaitheoirí na hócáide náisiúnta seo an Dr Deirdre Ní Loingsigh, Scoil an Bhéarla, na Gaeilge agus na Cumarsáide, an Dr Catherine Martin, Scoil na Nuatheangacha agus na Teangeolaíochta Feidhmí, Ciara Considine, Aonad na Gaeilge, Ollscoil Luimnigh agus Tara Robinson, Bord Oideachais & Oiliúna Luimnigh & an Chláir.
Ag labhairt di faoi thábhacht na hócáide, dúirt an tOllamh Máiréad Moriarty, Leas-Uachtarán OL don Rannpháirtíocht Dhomhanda agus Pobail, go bhfuil an tionscadal seo ag tabhairt aghaidh ar riachtanas práinneach teanga, cultúrtha agus eacnamaíoch na hÉireann trí raon leathan 70+ lucht leasa a thabhairt le chéile chun smaointe a phlé agus a roinnt faoi scileanna teanga don ionad oibre d’fhoghlaimeoirí T2 in Éirinn. Is deis é seo scileanna teanga na n-imirceach fásta in Éirinn a fhorbairt don ionad oibre, agus ag an am céanna, scileanna ilteangacha na ndaoine a ghlacann páirt sa tionscadal a cheiliúradh.
D’oscail Maria Lorigan Cigire Sinsearach sa Roinn Oideachais agus ionadaí na hÉireann ar Bhord Gobharnóirí an Lárionaid Eorpaigh um Nuatheangacha, an ócáid go hoifigiúil, agus dúirt an Dr Angela Farrell, Déan Cúnta, Idirnáisiúnta, OL, agus léachtóir in TESOL agus Teangeolaíocht Fheidhmeach, Ollsoil Luimnigh cúpla focal fáilte agus tacaíochta.
Bhí tairiscint na hÉireann ar cheann de líon beag iarratas rathúil ó bhallstáit ar fud na hEorpa chun oiliúint agus comhairleoireacht a reáchtáil sa cheantar. Ba iad áisitheoirí agus saineolaithe an Lárionaid sa réimse Matilde Grünhage-Monetti (DE); Alexander Braddell (RA), agus Kerstin Sjösvärd (SE). Roinn siad samplaí d’idirghabhálacha agus de thionscadail rathúla atá deartha chun tacú le foghlaim teangacha don ionad oibre i gcomhthéacsanna éagsúla ar fud na hEorpa.
Ar an gclár oibre bhí cur i láthair ar an tionscadal 'Eolas ar mhaithe le hAthrú' (K4C) i Luimneach, tionscnamh de chuid Chathaoir UNESCO le Taighde Pobalbhunaithe agus Freagracht Shóisialta san Ardoideachas chomh maith. Tá ríméad ar OL agus ar Bhord Oideachais & Oiliúna Luimnigh & an Chláir tacú le comhpháirtíochtaí nua maidir le Foghlaim Dara Teanga ag an Obair in Éirinn ag leibhéal áitiúil, náisiúnta agus Eorpach.
Sonraí teagmhála:
LanguageForWork@ul.ie
29.10.2020
« La langue pour le travail – Outils pour le développement professionnel »: nouveau site web de ressources du CELV pour tous les professionnels soutenant l’apprentissage des langues secondes lié au travail pour les migrants et les minorités ethniques
- Êtes-vous enseignants de L2 dans l’éducation des adultes, enseignants professionnels, chercheurs, prestataires de services éducatifs et vous intéressez-vous à l’intégration linguistique des migrants adultes, à l’étude des exigences linguistiques des lieux de travail et des besoins des parties concernées, à la mise en œuvre des programmes d’études, à l’exploitation des ressources de L2 de l’environnement de travail, à l’offre et/ou au soutien linguistique lié au travail, à la promotion de la question auprès des acteurs du marché du travail ?
- En tant que formateurs d’enseignants, cherchez-vous à développer les connaissances et les compétences concernant les moyens pratiques de soutenir l’apprentissage de la L2 en milieu professionnel ?
- Êtes-vous enseignants, bénévoles, collègues de travail, employeurs, fonctionnaires responsables de programmes d’intégration intéressés par les modalités d’apprentissage non formel et informel sur le lieu de travail (types de soutien, compétences et structures nécessaires) ?
- Êtes-vous des acteurs sur le marché du travail (employeurs, responsables des ressources humaines, etc.) et souhaitez-vous en savoir plus sur les questions liées à la L2 dans le contexte du travail, sur les facteurs qui facilitent ou entravent l’apprentissage de la L2 lié au travail, sur le développement de la main-d’œuvre ou du lieu de travail ?
- Êtes-vous des décideurs (partenaires sociaux, décideurs en matière d’éducation, décideurs politiques ...) à la recherche d’exemples inspirants pour développer une vision, des initiatives stratégiques, y compris des politiques et des initiatives locales spécifiques dans ce domaine ?
- Souhaitez-vous partager et développer la recherche et la pratique, collaborer à des projets, façonner les politiques et permettre des réponses locales plus efficaces, créer de l’innovation ?
Alors vous serez heureux d’apprendre que le Centre européen pour les langues vivantes (CELV) du Conseil de l’Europe vient de lancer son nouveau site web de ressources « La langue pour le travail – Outils pour le développement professionnel » (https://languageforwork.ecml.at). Cette plateforme, disponibleen en anglais et en français, résulte du programme du CELV « Les langues au cœur des apprentissages » (2016-2019).
« La langue pour le travail » intègre une approche cohérente du développement d'une langue seconde liée au travail, en accordant une attention particulière à l'intégration des migrants, des réfugiés et des personnes issues des minorités ethniques. Le site web offre aux professionnels travaillant dans ce domaine une plateforme dynamique pour le partage d’expertise et le développement de pratiques ainsi qu’un ensemble complet de ressources comprenant du matériel de recherche et de politique, des descriptions de compétences pour ceux qui soutiennent l’apprentissage des langues liées au travail, des guides et des exemples de pratiques. Ces ressources contribueront à répondre aux défis liés à l’intégration des migrants et des réfugiés sur le lieu de travail, des défis exacerbés par la pandémie actuelle.
Nous vous invitons à explorer ce nouveau site web de ressources !
23.03.2020
Nouveauté éditoriale du CELV : Communiquer avec un public migrant – Guide à l’attention du personnel des agences pour l’emploi et des services publics
La communication est un point clé pour assurer la prestation efficace des services publics, mais elle peut s’avérer délicate pour plusieurs raisons. Lorsque les compétences en français écrit et/ ou oral des usagers sont limitées et que leurs perspectives culturelles sont différentes, ces difficultés n’en sont que plus grandes.
Heureusement, vous pouvez mettre en place des dispositifs concrets pour limiter ces difficultés. Cette brochure propose des stratégies et des conseils pratiques à destination des cadres qui encouragent les agents des services publics à aider les usagers dont les compétences langagières sont limitées. Elle offre aussi une assistance à l’ensemble des professionnels pour les accompagner dans leur prise en compte des styles de communication mobilisés dans le monde professionnel actuel, de plus en plus divers du point de vue linguistique et culturel.
Le guide est disponible dans les langues suivantes : български - English - Español - Français - Gaeilge - Nederlands - Norsk - Pусский - Svenska
31.05.2019
«La langue pour le travail» : le projet du CELV a obtenu le Label européen des langues
C’est dans le décor tout simplement magnifique du Salone dei Cinquecento (la Salle des Cinq-Cents) dans le Palazzo Vecchio, à Florence, qu’a eu lieu la cérémonie d'attribution du Label européen des langues en Italie 2018. En tant que représentante du projet du CELV «La langue pour le travail», Matilde Grünhage Monetti a reçu le prix décerné au livre Lingua e lavoro, qui résulte d'une coopération entre les éditeurs italiens Loescher et LaLinea et le CELV.
La salle la plus imposante (52 m x 23 m), construite en 1494 - en une année seulement - pour servir de siège au Grand Conseil (Consiglio Maggiore), a accueilli la conférence «Unis dans la diversité» et la cérémonie de remise des prix au sein du Festival d'Europa à Florence du 1er au 10 mai 2019. (Programme)
La conférence a été organisée par les agences nationales ERASMUS+ de l'Italie et de la France (INDIRE, INAPP e ANG et l'Agence Erasmus+ Education et Formation) et rassemblé plus de cent invités internationaux. Elle a souligné la contribution du programme Erasmus+ à la construction d'une identité européenne et d'un sentiment d'appartenance à l'Europe.
Lors de la cérémonie de remise des prix, 18 initiatives internationales ont été mises à l’honneur; celles-ci se sont distinguées par des propositions innovantes dans l'enseignement et l'apprentissage des langues, couvrant l'enseignement primaire jusqu’à l'éducation des adultes, la formation continue et la formation professionnelle dans tous les pays de l'Union européenne.
Le label est décerné chaque année ou tous les deux ans dans chaque pays participant au programme. En soutenant de telles initiatives aux niveaux local et national, le label vise à améliorer la qualité de l'enseignement des langues en Europe et à promouvoir les bonnes pratiques.
La veille de la remise du prix, les lauréats ont eu l'occasion de présenter leurs projets dans le pavillon Erasmus+, sur la Piazza della Repubblica. Andrea Ghezzi, de la maison d'édition LaLinea, a présenté le livre ; et Matilde Grünhage-Monetti, l'un des rédacteurs en chef avec Alexander Braddell, a été invitée à mettre brièvement en lumière la question du développement de la langue seconde (L2) liée au travail chez les migrants.
La publication Lingua e lavoro recueille 13 exemples de pratiques en Europe relatives au développement de la langue seconde liée au travail pour les migrants adultes. Elle englobe les dispositifs formels, non formels et informels d'apprentissage de la L2, visant à améliorer les compétences L2 pour le travail, au travail et par le travail. La plupart des auteurs sont membres du Réseau européen d’appui pour les professionnels soutenant l’apprentissage des langues secondes lié au travail, qui a été mis en place dans le cadre de deux projets du CELV – «Développer les compétences langagières des migrants sur le lieu de et pour le travail» (2012-2015) et «Langue pour le travail 2 : outils pour le développement professionnel» (2016-2018). Et les deux éditeurs font partie des équipes de coordination des projets.
Bien que les cours de langue italienne destinés aux migrants adultes soient répandus, le développement de la langue se concentre principalement sur l'éducation formelle et l'intégration. Une fois que les migrants ont trouvé un emploi, il n'y a plus de soutien linguistique. La conséquence qui en découle est que les personnes les plus vulnérables, dotées d'un faible capital éducatif, restent plus exposées au piège des bas salaires, des compétences linguistiques faibles et des emplois peu qualifiés.
Les pratiques décrites dans le volume montrent un large éventail d'initiatives possibles, dans des cours de qualification «traditionnels» ou directement sur le lieu de travail, impliquant des collègues et des superviseurs comme mentors ou soutenant l'apprentissage autonome par le coaching. Il ne s'agit pas de plans qui doivent être transférés automatiquement dans d'autres contextes. Utilisées comme sources d'inspiration, elles peuvent toutefois servir à déclencher des solutions locales novatrices.
La possibilité d'approfondir la question, même brièvement, a contribué à sensibiliser un public intéressé par les questions linguistiques (dont la majorité était cependant issue de l'éducation formelle) à la nécessité d'offrir un appui au développement de la langue seconde lié au travail. Les réactions positives de l'auditoire, notamment du représentant italien d'EPALE et de Rossano Arenare de l'agence Inapp, qui a présidé la présentation de la section Formation professionnelle, montrent que le message a été bien compris et bien perçu.
Matilde Grünhage-Monetti
28.05.2019
« La langue pour le travail – Outils de développement professionnel » : réalisations du projet (2016-2018)
La fin de l'année 2018 a marqué la clôture du projet « La langue pour le travail – Outils de développement professionnel » (2016-2018). Le moment est donc venu de présenter ses réalisations.
Le projet actuel, comme celui qui l’a immédiatement précédé, « Langue au travail - Développer les compétences linguistiques des migrants au travail » (2012-2015), s'adressent non seulement aux professionnels des langues « traditionnels » tels que les enseignants, les prestataires de services éducatifs et les décideurs politiques, mais aussi aux acteurs du marché du travail, notamment les employeurs, les gestionnaires, les collègues de travail, le personnel des centres pour l'emploi et les bénévoles soutenant le développement de la deuxième langue (L2) lié au travail chez des migrants et les minorités ethniques.
Les résultats des deux projets « Langue au travail » sont documentés sur le site web http://languageforwork.ecml.at, qui offre un ensemble complet de ressources décrivant à la fois les compétences et une variété d’exemples tirés de la pratique concrète.
En même temps, ce site web est une plateforme permettant à un réseau actif d’enseignants, de prestataires, de chercheurs, d’employeurs et d’autorités de partager leur expertise et de développer la pratique. Le réseau LfW compte actuellement plus de 200 membres inscrits – 182 à titre individuel et 34 organisations. Ces membres sont issus de 37 pays, la plupart d’Europe, mais aussi d'autres pays plus lointains comme la Nouvelle-Zélande, le Canada, les États-Unis, le Mexique, le Brésil et la Corée du Sud. Ce réseau se maintiendra au-delà de la durée de vie des deux projets, grâce à la volonté de l'équipe de projet de continuer à administrer le réseau et du CELV de maintenir le site web.
« La langue pour le travail » : résultats
Le centre de ressources « La langue pour le travail » comprend actuellement 218 éléments fournis par les membres du réseau et l'équipe de coordination. Il inclut des documents de recherche et des ressources pratiques dans la langue ou les langues originales, avec une courte introduction en anglais. Cette plateforme plurilingue témoigne de la valeur ajoutée de la diversité linguistique et éducative de l'Europe.
En plus de ces éléments, le centre de ressources comprend également les résultats du projet qui vient d’être clos. Ils ont été élaborés par l'équipe de coordination en collaboration avec les membres du réseau :
- guide rapide : « Comment aider les migrants adultes à développer des compétences langagières en lien avec le travail » ;
- recueil de pratiques ;
- liste de contrôle des compétences des différents acteurs utiles pour soutenir le développement de la deuxième langue (L2) en lien avec le travail ;
- guide « Communiquer avec les migrants » : destiné au personnel des agences pour l'emploi et des services publics.
Le Guide rapide a été commandé par les promoteurs du projet en réponse à l'afflux de réfugiés en 2015. Il s'adresse aux professionnels travaillant dans différents domaines, notamment dans l'apprentissage des langues par les migrants adultes, dans les programmes d'intégration, dans l'enseignement et dans la formation professionnels, dans l'éducation des adultes et dans la formation continue, dans les ressources humaines et dans les services de soutien au marché du travail. Son contenu s'articule autour de chapitres succincts sur des questions clés ou sur la langue seconde en lien avec le travail, qui sont illustrés par de brèves études de cas provenant de différents secteurs de l’industrie de toute l'Europe. Le guide donne un aperçu des différentes façons de développer les compétences langagières, en mettant l'accent sur les obstacles à l'apprentissage d’une langue, ainsi qu’aux facteurs facilitant leur apprentissage. Il examine ensuite de plus près les moyens de soutenir l'apprentissage en dehors de la salle de classe, en exploitant les ressources sur la langue seconde disponibles sur le lieu de travail et les opportunités structurelles dans les environnements professionnels. Pour finir, il propose des conseils pratiques sur la façon de soutenir l'apprentissage de la langue seconde au travail et par le travail.
Rédigé initialement en anglais, le Guide rapide a depuis été traduit dans 14 autres langues par les membres du réseau. Des versions ont été imprimées en anglais, en allemand, en italien et bientôt en français. Partout où il a été présenté, lors de conférences et d'autres événements, le Quick Guide a remporté un grand succès. L'intérêt que suscite le Guide rapide témoigne de l'urgence de l’enjeu et de la nécessité de disposer d'outils pour promouvoir l'apprentissage (linguistique) non formel et informel.
Le Recueil de pratiques est une description de 35 pratiques de l'Europe et du Canada qui documente différentes façons de soutenir l'apprentissage de la langue seconde en lien avec le travail par l'apprentissage formel, non formel et informel, en identifiant les différents contextes d'apprentissage et les acteurs clés qui y sont impliqués. Les catégories descriptives saisissent les principales caractéristiques de la pratique, comme le type de soutien qu'elle offre, pour qui, comment et où. Bien que non représentative, la collection donne une vue d'ensemble d’un large éventail d'approches à la langue seconde, allant de l'offre innovante dans des contextes « traditionnels » tels que les écoles professionnelles, à des dispositifs entièrement nouveaux dans les entreprises, intégrant l’apprentissage formel, non formel et informel. Enfin, le recueil offre des données permettant d'identifier les compétences qui peuvent aider les acteurs clés à mettre en place un soutien efficace dans les différents contextes d'apprentissage.
Cette collection est un « travail en cours ». L'équipe du projet « La langue pour le travail » est consciente qu'il existe des pratiques qui n'ont pas encore été enregistrées et qui pourraient nécessiter de nouvelles descriptions. Les nouvelles formes d'organisation du travail et les nouveaux modèles de travail indépendant en plein essor constituent un grand défi pour l'éducation et la formation. Bien que ce phénomène concerne également les « autochtones », les migrants sont surreprésentés dans la gig economy(*) et travaillent souvent de manière isolée, comme les femmes qui occupent la fonction d’aide-ménagère ou d’aidant pour personnes âgées au domicile de l'employeur, avec ou sans contrat.
La Liste des compétences pour différents acteurs dans différents contextes tente de décrire les compétences pertinentes pour les principaux adeptes du développement de la langue seconde pour, au et par le travail. Il s'agit d'un domaine à la croisée de différents systèmes sociaux, notamment l'éducation, le travail, l'administration publique, etc. Chacun a ses propres buts et objectifs, ainsi que ses propres priorités, relations de pouvoir, logiques et dynamiques. Pour soutenir le développement de la langue seconde, les différents acteurs impliqués ont besoin de compétences différentes.
La liste de contrôle des compétences du projet s'appuie sur les exemples de pratiques qui ont été relevés, ainsi que sur l'expertise des enseignants, formateurs d'enseignants et chercheurs, membres du réseau « La langue pour le travail ».
Les compétences sont présentées par le défenseur, dans une série de « cadres » où il existe des opportunités pour différentes combinaisons d'acteurs de soutenir l'apprentissage de la langue seconde en lien avec le travail. L'exemple suivant montre les compétences spécifiques des enseignants soutenant la L2 directement au travail.
L’enseignant :
- connaît les méthodes et les outils ethnographiques qui lui permettent d’identifier les besoins des apprenants et des employeurs en matière de langue et de communication ;
- est disposé à sensibiliser les acteurs sur le lieu de travail au rôle de la langue comme une partie de la compétence professionnelle ;
- est capable d'élaborer un programme d'étude réaliste sur la base de l'analyse des besoins, du niveau linguistique des apprenants et des conditions structurelles (par exemple, le temps).
Conforme à l'idée qu'une communication efficace est une entreprise conjointe, « Communiquer avec les migrants : Guide destiné au personnel des centres pour l'emploi et des services publics » ou Le revers de la médaille offre des conseils au personnel de l'administration du marché du travail et des services publics.
Communiquer avec une clientèle de plus en plus diversifiée – sur les plans culturel et linguistique – devient de plus en plus difficile pour les administrateurs publics. Ce bref guide aide le personnel à rendre la communication plus accessible à tous les clients et à montrer aux gestionnaires comment soutenir leur propre personnel dans cet effort.
La brochure a été initialement élaborée en allemand à la demande des administrateurs publics. La version anglaise est disponible en ligne et la version française est en cours.
Ce guide conclut les travaux du projet « La langue pour le travail ». Comme les autres résultats, il s'inspire des valeurs du Conseil de l'Europe et de son Centre européen pour les langues vivantes qui encouragent le développement linguistique de qualité comme la clé de tout apprentissage pour toutes les personnes vivant en Europe.
Rétrospection et vision d’avenir
Les nombreuses invitations à contribuer à des conférences et publications montrent que l'expertise du projet « La langue pour le travail » est reconnue par la communauté internationale. Le Label européen des langues 2018 décerné par l'Italie pour le livre Lingua e lavoro est un signe officiel de la part de l'Union européenne qui reconnaît l'importance de cette thématique et la qualité du travail réalisé dans ce contexte. Publié par les éditeurs italiens Loescher et LaLinea en coopération avec le CELV, le volume a été édité et rédigé principalement par des membres de l’équipe « La langue pour le travail ».
Bien que le programme soit arrivé à son terme, il reste encore beaucoup à faire. Dans l’avenir, l'intégration linguistique des migrants adultes revêtira une importance capitale pour les sociétés européennes. Et nous, membres de l'équipe de coordination et du réseau, demeurons résolus à poursuivre le travail dans cette voie.
(*) Gig economy : économie des petits boulots, économie à la demande, économie collaborative
L'équipe de projet : Matilde Grünhage-Monetti (coordinatrice, Allemagne),
Alexander Braddell (Royaume-Uni), Christophe Portefin (France), Kerstin Sjösvärd (Suède)
Pour en savoir plus, visitez le site web « La langue pour le travail » : https://languageforwork.ecml.at/
06.02.2019
«Les langues pour le travail - Outils de développement professionnel» : bilan de la dernière réunion de coordination (Graz, 23-24 janvier 2019)
Lors de sa dernière réunion (Graz, 23-24 janvier 2019), l´équipe de coordination du projet «Les langues pour le travail - Outils de développement professionnel» (LfW) a discuté et s'est mise d’accord sur les points suivants :
- le design définitif du site web des deux projets LfW pour le rendre plus attractif et conforme aux travaux réalisés dans les deux projets ;
- le réseau LfW lui-même,
- le recueil de pratiques,
- la liste des compétences,
- le guide de démarrage rapide et les autres guides,
- la banque de ressources,
- les vidéos ;
- la possibilité de répondre au prochain appel du CELV pour proposer des services de formation et de conseil pour les États membres du Centre.
Le 23 janvier, l’équipe a présenté les résultats de LfW lors de l'événement intitulé «Warum nicht Deutsch dort fördern, wo es gebraucht wird? Am Arbeitsplatz!» («Pourquoi ne pas promouvoir l'allemand là où il est nécessaire? Au travail !»), dans le cadre d'une série de conférences Kontext organisée conjointement par l'Association autrichienne du Centre européen pour les langues vivantes (Verein EFSZ) et le CELV. Une trentaine de participants (enseignants, organismes de formation de migrants adultes, municipalité, bénévoles) ont discuté de la pertinence des outils des projets LfW et du réseau dans leur pratique : à l’unisson, une demande a été évoquée clairement pour plus de formation à l'intention des enseignants et des prestataires de L2 liée au travail, ici en Autriche.
Matilde Grünhage-Monetti (coordinatrice du projet), Christophe Portefin (membre de l'équipe de projet), Frank Heyworth (consultant);
Excusés : Alex Braddell, Kerstin Sjövärd
L'équipe de projet LfW avec un consultant au programme,
l'Association autrichienne et l'équipe du CELV
25.10.2018
Atelier final du projet «La langue pour le travail - Outils de développement professionnel» (Graz, Autriche, 23-24 octobre 2018) : mise au point des produits
L'atelier final du projet (Graz, 23-24 octobre 2018) a réuni 46 experts de 31 pays, qui travaillent tous dans le domaine de l'intégration linguistique des migrants adultes et de leur perfectionnement en L2 pour le travail.
L'événement a permis aux participants de s’échanger sur des questions relatives au développement de la L2 en lien avec le travail rencontrées dans leurs propres pays et contextes, de passer en revue les productions réalisées tout au long du projet, de discuter comment les rendre aussi utiles que possible et comment organiser la banque de ressources des outils de développement professionnel, d'échanger des applications pratiques, de réfléchir sur les stratégies à adopter par les gestionnaires et le personnel des centres pour l'emploi et des administrations publiques afin d’améliorer la communication avec le public. Les réflexions ont également porté sur la valeur potentielle des résultats obtenus dans le cadre de ce projet pour le perfectionnement professionnel.
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Le projet encourage le développement professionnel dans le domaine des travaux liés à l’apprentissage de la langue majoritaire des adultes migrants et issus des minorités ethniques. Il vise à créer des outils et des ressources qui soutiendront le développement professionnel des enseignants, des formateurs d’enseignants et d’autres praticiens dans ce contexte. Il implique le réseau européen d’appui pour les professionnels soutenant l’apprentissage des langues secondes lié au travail, qui a été mis en place dans le cadre du projet précédent du CELV «Language for Work – Développer les compétences langagières des migrants sur le lieu de et pour le travail» (2012-2015).
Quatre produits seront élaborés et accessibles sur le site web du réseau Language for Work :
- un «Petit guide pratique – Comment aider les migrants adultes à développer des compétences langagières en lien avec le travail», actuellement disponible en 11 langues (allemand, anglais, bulgare, croate, espagnol, français, irlandais, italien, roumain, néerlandais, suédois) ;
- un recueil extensible d’approches pour soutenir l’apprentissage des langues pour et par le travail ;
- un cadre qui soutient le développement professionnel et qui décrit les rôles et les compétences des professionnels selon les différentes approches liées à l’apprentissage des langues pour et par le travail ;
- une banque de ressources (matériels de formation, études de cas, etc.), en lien avec le cadre de développement professionnel, pour soutenir le perfectionnement dans l’apprentissage des langues pour et par le travail.
Pour en savoir plus, visitez le site web du projet (accessible en français et en anglais) : https://languageforwork.ecml.at/
23.08.2018
« La langue pour le travail – Outils de développement professionnel »: rapport de la réunion d'experts (Graz, Autriche, 14-15 juin 2018)
L'équipe de coordination du projet « Language for work/La langue pour le travail (LfW) - Outils de développement professionnel » a tenu une réunion complémentaire d'experts à Graz les 14 et 15 juin 2018. Les objectifs principaux de la réunion étaient
1. finaliser le cadre conceptuel des principaux produits du projet : le recueil d'exemples pratiques sur la manière de soutenir le développement linguistique en lien avec le travail et l'inventaire des compétences des professionnels, et
2. définir les axes de l'atelier final des 23 et 24 octobre 2018.
Une analyse plus approfondie des exemples de pratique recueillis lors de la réunion du réseau LfW en 2017 nous a amenés à affiner notre analyse de ces ressources.
Ces exemples de pratique seront ensuite regroupés selon des contextes/environnements précis impliquant différents acteurs aux rôles définis. La description d’une pratique dans un contexte précis pourrait, par exemple, impliquer :
- enseignant/formateur de langue,
- organisme de formation linguistique,
- coach (payé ou bénévole),
- institutions publiques locales,
- employeur et autres acteurs du milieu de travail (tuteur),
- apprenant (migrant / réfugié à la recherche d'emploi).
La prochaine étape consistera à décrire les compétences spécifiques requises par les professionnels de la langue (dans ce cas, enseignant/formateur, organisme, coach…), afin de coopérer avec les autres acteurs et promouvoir le développement de la L2 de l'apprenant.
La diffusion des produits du projet - le Petit Guide pratique, le Recueil et l'Inventaire des compétences - sera au cœur de l'atelier final. L'intérêt pour cet événement semble bien réel : à ce jour, plus de 40 candidatures ont été reçues, presque tous les États membres ayant envoyé un représentant. En outre, un certain nombre de membres du réseau LfW ont demandé à assister à l'événement sur une base d'autofinancement. Notre objectif est de mettre en place un atelier interactif permettant aux participants d'examiner et de discuter des produits du projet favorisant le développement de la langue en lien avec le travail pour les migrants et les minorités ethniques en les mettant en relation avec leurs propres pays.
Graz avant l’orage, le 12 juin 2018
- Site web du projet du CELV « La langue pour le travail – Outils de développement professionnel » (2016-2019) : anglais - français
L'équipe de projet : Matilde Grünhage-Monetti (coordinatrice, Allemagne),
Alexander Braddell (Royaume-Uni), Christophe Portefin (France), Kerstin Sjösvärd (Suède)
12.02.2018
Echange intense et fructueux sur les développements futurs dans l'éducation aux langues
Les 6 et 7 février derniers, les coordonnateurs des projets en cours du CELV se sont réunis dans les locaux du Centre à Graz, en Autriche. La rencontre a été une excellente occasion de débattre des développements en cours dans ce cercle.
Les participants ont notamment exploré les possibilités de synergies et échangé des bonnes pratiques en matière de méthodologie de projet. Ils ont discuté de l'état d'avancement des travaux liés à l'élaboration de leurs produits et réfléchi à la meilleure manière de diffuser le large éventail des résultats finaux qui seront atteints d'ici la fin de 2018 et 2019. L'identification de facteurs critiques de succès a également fait l'objet d'une réflexion approfondie, en vue de promouvoir les réalisations tout au long et à la fin du cycle de vie de chaque projet, d'assurer leur mise en œuvre et leur médiation, de les développer davantage le cas échéant et de maximiser leur impact dans les différents contextes à la fois nationaux et individuels. Enfin, les experts ont partagé leurs premières idées sur la structure et les contenus potentiels qui pourraient être pris en compte pour le prochain programme du CELV (2020-2023). Pour finir, ils ont souligné la valeur ajoutée, tant professionnelle que personnelle, qu'apporte la coordination d'un projet du CELV, considérant qu'il s'agit là d'une opportunité de rapprocher les politiques, la recherche et la pratique et de contribuer, de façon appréciable, à améliorer la qualité de l'éducation aux langues en Europe.
Impressions en image de la rencontre (les photos sont disponibles sur Facebook)
Programme d'activités actuel du CELV 2016-2019 : «Les langues au cœur de l'apprentissage»
12.01.2018
La langue pour le travail - Outils de développement professionnel : Qu’avons-nous accompli ? Que nous reste-t-il à faire ?
L’équipe coordinatrice du projet, La langue pour le travail - Outils de développement professionnel a tenu sa réunion d’experts à Graz les 7 et 8 décembre 2017. Avec elle, l’équipe a clôturé une année très chargée et riche en événements et préparé les activités pour la prochaine et dernière année du projet.
Un exemplaire imprimé du Language for Work – a quick guide. How to help adult migrants develop work-related development of language skills a accueilli l’équipe au CELV.
Les membres et les personnes intéressées trouveront la version anglaise sur le site Web du projet. Les versions en français et en allemand seront bientôt en ligne. Des versions dans d’autres langues sont en préparation. Les membres sont invités à traduire le Petit Guide Pratique dans «leurs» langues et à le diffuser. Si vous êtes en mesure de soutenir la diffusion de cet outil pratique pour les professionnels afin d’encourager l’intégration linguistique des migrants, merci de contacter l’équipe à lfwnetwork@ecml.at afin d’obtenir une matrice et toute assistance nécessaire. Outre le Petit Guide Pratique, deux autres guides destinés respectivement aux décideurs et au personnel des services publics (dont l’administration du marché du travail) sont disponibles en allemand. Ils visent à soutenir les services sociaux pour réduire les obstacles lors de la communication avec les migrants. Une version anglaise servant de base à d’autres traductions sera prête au début de l’année 2018. Les membres intéressés sont également invités à traduire et à diffuser ces guides.
En 2017, l’équipe a participé à une série d’événements pour faire progresser et diffuser le projet et son réseau. L’événement central a été la réunion du réseau tenue à Graz les 1er et 2 juin. 26 experts venus de 16 pays, dont le Canada et la Fédération de Russie (Université d’État de linguistique de Moscou) y ont pris part. Les participants ont présentés des exemples de pratique destinés au recueil afin de soutenir le développement des compétences de L2 liées au travail, et ont apporté leurs conseils à l’équipe sur des questions majeures telles que la manière de structurer les outils de développement professionnel. L’équipe a également été invitée à divers événements nationaux et internationaux pour présenter le projet et le réseau LfW tels que des colloques aux Nations Unies à New York, Langue, Objectifs de Développement Durable et Populations Vulnérables, à la réunion sur l’intégration du forum Intergovernmental Consultations on Migration, Asylum and Refugees (IGC) de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Genève tous deux en mai; et aussi Contexte changeant de la migration et LESLLA, à Portland, en Oregon, en août. Ces invitations de premier plan ainsi que de nombreuses publications démontrent que le développement de la langue seconde au travail est un domaine de plus en plus reconnu et que le réseau l’est aussi.
L’événement principal du projet l’année prochaine sera l’atelier final à Graz les 23 et 24 octobre, où l’équipe présentera les prochains outils destinés à améliorer la formation professionnelle des praticiens
· Petit Guide Rapide "Comment aider les migrants adultes à développer des compétences linguistiques liées au travail"
· Lignes directrices à l’intention des décideurs et du personnel des services publics pour faciliter la communication avec les clients migrants
· Pistes pour favoriser le développement du langage lié au travail, dont un recueil d’exemples de pratiques.
· Aperçu des compétences requises pour les praticiens pour différents types de soutien
· Centre de ressources du Réseau Language for Work
Cet atelier sera l’occasion de se mettre en réseau avec des experts (dont des formateurs d’enseignants travaillant dans les domaines de l’apprentissage des langues secondes par les adultes, de l’enseignement et de la formation professionnels; des chercheurs s’intéressant au développement de la langue liée au travail; des décideurs en matière de politiques nationales relatives à l’acquisition de compétences; des professionnels de la formation de main-d’œuvre; des représentants des employeurs et des syndicats). Les participants à cet événement seront sélectionnés par les agences nationales, les collègues souhaitant y prendre part doivent donc s’adresser à leur agence nationale. Pour plus d’informations sur la façon de procéder, merci de contacter l’équipe du projet à l’adresse suivante : lfwnetwork@ecml.at
D’ici octobre 2018, l’équipe de LfW sera très occupée à finaliser les réalisations du projet.
En attendant, nous vous adressons cette photo de Graz en période de l’Avent pour vous souhaiter de paisibles fêtes et une bonne et heureuse nouvelle année.
Petit Guide Rapide
Site web Language for Work Network website
17.07.2017
Nouvelles du projet Language for Work (LfW) - Le Guide rapide : comment aider les adultes migrants à développer leurs compétences langagières en lien avec le travail – Evénement COMBI pour démultiplicateurs
Article de Matilde Grünhage Monetti, coordinatrice du réseau Language for Work (LfW) /
La langue pour/par le travail (http://languageforwork.ecml.at)
Suite à la demande de Pektra Elser, membre du réseau LfW, j’ai été invitée à participer à une conférence porteuse de dissémination et d’effets démultiplicateurs du projet COMBI à Donostia, au Pays basque espagnol, les 6 et 7 juin.
Ce projet Compétences de communication des migrants et apprenants en situation vulnérable en contexte professionnel bilingue est cofinancé par le programme Erasmus+ de l’Union européenne. Les partenaires de COMBI interviennent dans de nombreuses régions officiellement bilingues en Europe. Dans ces régions, les langues autrefois dominantes, à la suite de politiques linguistiques hégémoniques des états-nations, sont devenues aujourd’hui des langues minorisées, je préfère dire « langues minorisées » et non « minoritaires ». C’est dans ce cadre que les langues de COMBI (le basque, le gallois, le frisien, le suédois dans certaines parties de la Finlande et les dialectes siciliens) sont représentatives de tant d’autres en Europe.
Les enjeux de ces langues minorisées sont particulièrement révélateurs dans le contexte actuel de la migration, des changements démographiques et du recrutement de personnels locaux dans le domaine sanitaire et social. Le secteur sanitaire et social, partout en Europe, est devenu vraiment dépendant du personnel migrant. Dans les régions bilingues, ces travailleurs migrants font face à un double défi, apprendre les deux langues du pays hôte avec, au minimum, un niveau correct de connaissance. On peut imaginer que les personnes âgées dont ils s’occupent, en particulier celles ayant perdu leurs facultés mentales, réagiraient mieux dans la langue de leur enfance, le basque, le gallois, le dialecte, etc., alors que les autres interlocuteurs du quotidien devraient parler majoritairement dans la langue « nationale ».
De plus, le projet COMBI souhaite mettre à disposition des formateurs du secteur sanitaire et social et des formateurs de langues minoritaires des outils innovants pour développer les compétences langagières en langue minoritaire dont les migrants ont besoin pour travailler dans ce secteur (www.combiproject.eu).
Lors de ces journées à Donostia, j’ai choisi de présenter le Guide rapide, étant donné qu’il permet de réfléchir sur les principes fondamentaux de l’apprentissage de la L2 en offrant conseils et trucs pratiques pour favoriser le développement des compétences langagières en lien avec le travail chez les migrants. Chaque proposition a été illustrée de cas concrets amenés par les membres du réseau de toute l’Europe. (http://languageforwork.ecml.at)
La réunion s’est déroulée en basque et dans la langue du projet, l’anglais. Au travers des contributions partenariales sont apparus les différents statuts des langues minorisées selon les contextes historiques variés des pays. Dans les politiques officielles, l’approche fonctionnelle finlandaise considère l’individu comme essentiellement intégré à la force de travail alors que l’organisation basque KABIA a apporté une dimension humaniste dans la discussion en se préoccupant notamment des soins, de l’égalité linguistique, de la responsabilité et de la justice sociale.
Ces mêmes résultats sont apparus lors des discussions de notre réunion de réseau à Graz (1er et 2 juin) : la responsabilité partagée de tous les acteurs autour de la langue et de la communication. En écho au titre du manuel réalisé par nos collègues suédois d’ArbetSam : mieux communiquer signifie mieux soigner et donc une qualité encore meilleure, ce qui constitue un avantage pour la société dans son ensemble (http://www.aldrecentrum.se/...b1%5d.pdf).
Un autre thème en commun a été la prise de recul vis-à-vis de la focalisation de l’enseignement vers l’apprentissage et un intérêt croissant des dispositifs non formels et informels, discutés également à Graz. L’intérêt croissant des dimensions réflectives et affectives de l’apprentissage a été aussi partagé, en particulier grâce aux exemples pratiques apportés par d’autres intervenants : Cathrin Thomas, Arbeiterwohlfahrt, Bielfeld, Allemagne, présenta quelques-uns de ces exercices phonétiques et deux collègues franco-basques, Etcharry Formation Dévelopment, Ustaritz, ont illustré leur approche holistique de la formation. Enfin, le concept du translanguaging fut vivement illustré au travers des exemples pratiques de la méthodologie utilisée par Banaiz Bagara Elkartea dans leurs cours de langue basque, particulièrement efficace en contexte bilingue : l’objectif n’est pas de faire deux monolingues en une personne, mais de faire en sorte que chaque locuteur utilise entièrement son répertoire langagier : les deux langues en question ne sont donc pas traitées comme des entités séparées, la transition de l’une à l’autre se reposant sur la fluidité.
Une étude remarquable du taux de migrants employés au Pays basque fut présentée lors de cette conférence : le nombre de femmes en poste est plus élevé que le nombre d’hommes. Une majorité de ces femmes viennent d’Amérique du Sud et travaillent comme aide à domicile, souvent sans couverture sociale.
L’événement lui-même fut un bel exemple du translanguaging avec des passages souples entre le basque, l’anglais, le castillan et bien d’autres langues européennes !
Je souhaiterais terminer en rendant hommage au grand poète sicilien, Ignazio Buttitta, qui a beaucoup écrit sur la perte de sa langue native minorisée :
e sugnu poviru
haiu i dinari
e non li pozzu spènniri,
i giuielli
e non li pozzu rigalari;
u cantu,
nta gaggia
cu l'ali tagghati
…
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Et je suis pauvre
J’ai de l’argent
Mais ne peux le dépenser
Des bijoux
Mais ne peux les offrir,
(Ma) chanson
Coincée dans la gorge
Avec les ailes coupées.
…
|
*****
Download this news in PDF version: anglais - français
27.06.2017
La langue pour le travail - Outils de développement professionnel : bilan de l'atelier (Graz, Autriche, 1er-2 juin 2017)
Favoriser l’apprentissage de la langue en lien avec le travail est de plus en plus reconnu comme l’une des clés de l’intégration des migrants et de nouvelles approches émergent un peu partout en Europe. Dans ce projet, pour rendre ces approches accessibles aux professionnels, des outils sont en cours de création :
- un recueil non exhaustif d’approches favorisant l’apprentissage de la langue en lien avec le travail,
- un référentiel de professionnalisation et une banque de ressources en lien avec ces approches,
- un petit guide pratique relatif à l’apprentissage de la langue en lien avec le travail.
L’objectif de l’atelier était de progresser dans le développement de ces outils. 26 experts issus de 16 pays, dont le Canada et la Russie ont participé à l’atelier. En amont, il avait été demandé aux participants de décrire des cas dans lesquels l’apprentissage de la langue en lien avec le travail était favorisé dans leurs pays respectifs. Plus de 50 approches différentes ont été rapportées.
Ces deux journées étaient articulées autour d’ateliers interactifs. Grâce à la contribution stimulante de Franck Heyworth, consultant du CELV pour ce projet, les participants ont revisité les contours du projet : comment catégoriser au mieux les approches / repenser le concept et l’usage d’un référentiel de professionnalisation pour rendre toutes ces approches accessibles aux professionnels / revoir et faire des retours sur le petit guide pratique relatif à l’apprentissage de la langue en lien avec le travail.
Du point de vue des membres du projet, l’atelier a rempli pleinement ses objectifs et a vraiment fait progresser le projet. Des retours positifs (notamment la volonté évoquée par plusieurs participants de rester impliqués dans le projet) nous font penser que les participants partagent aussi des valeurs communes autour de ce projet.
L’une des conclusions apparues à la fin de l’atelier est la nécessité pour des professionnels impliqués dans ce champ de répondre à la nouvelle économie, notamment « l’économie collaborative »* et le nombre croissant de migrants micro-entrepreneurs dans les pays du sud de l’Europe.
En écho avec les mots (en gaélique) de l’un des participants, les membres de l’équipe souhaiteraient dire « Mo mhíle buíochas libh ar fad arís ». Nous remercions chaleureusement toutes celles et ceux qui ont fait de cet atelier un succès !
*L’économie dite « collaborative » représente l’économie dans laquelle de multiples travailleurs indépendants et sous-traitants réalisent des contrats temporaires à la tâche avec un ou des employeurs.
Project flyer (en anglais)
Site web du réseau Language for Work (LfW)16.03.2016
Les langues comme facteur dans l’orientation à l’emploi
Quelques semaines après le début du nouveau programme CELV Les langues au cœur des apprentissages (2016-2019) le nouveau projet de réseau Langue et travail - Outils de développement professionnel a commencé ses activités avec un atelier à Donostia / San Sebastian le 22 Janvier. L'événement, organisé par l'Association Banaiz Bagara et l'Agence de développement Oarsoaldea a réuni environ 30 conseillers de l’emploi, organisateurs de formation de langues des entreprises basques et personnes intéressées.
La date semblait de bon augure pour l'atelier et le projet, étant à la veille de l'inauguration officielle de Donostia comme capitale de la culture de l'Europe, avec une forte référence à l'idée de la diversité. La diversité est un aspect - implicite et explicite - du projet LfW: diversité des langues liées à la migration, diversité des contextes de développement linguistique lié au travail, diversité des approches diffusés par le réseau, etc., et la croyance de bénéficier de cette variété de diversités.
L'atelier a porté sur des questions d’ intérêt particulier pour un pays bilingue confronté au défi linguistique des migrations: Comment aider les employeurs à identifier les besoins linguistiques de leur entreprise? Comment prendre en compte les besoins linguistiques de notre société bilingue ? Est-ce que les langues des migrants apportent une valeur au marché de langue? Comment donner aux travailleurs une formation adéquate à utiliser les langues demandées par le marché du travail ?
Dans leurs contributions clés au début de l'événement, la coordonnatrice du projet LfW, Matilde Grünhage - Monetti , et le membre du réseau LfW, Petra Elser, directeur de Banaiz Bagara, ont présenté le projet, réseau et site abordant des thèmes d’ intérêt pour l'auditoire.
Cela a stimulé une discussion engagée entre les participants à l'événement qui a exploré la question des offres sur-mesure et axée sur la pratique, de l' évaluation des compétences linguistiques sur la base de la performance et pas de qualifications formelles, et de mieux faire connaître le rôle des langues dans les entreprises (aussi des langues des migrants) dans le cadre de la gestion de la diversité.
Si vous voulez pratiquer votre basque, informez-vous sur l'événement sur le site Web de euskara plus. Pour vérifier si vous avez bien compris jetez-vous un œil à la traduction en anglais et si vous avez le temps, regarder la vidéo avec une interview de Matilde Grünhage - Monetti (en anglais avec sous-titres basques)
http://euskaraplus.eus/hizkuntzen-faktorea-enplegu-orientazioan-mintegi-tailerraren-ondorioak/
Si vous êtes intéressé par d'autres entrées et résultats de l'événement, vous pourriez trouver la documentation en basque et en castillan sous
http://euskaraplus.eus/wp-content/uploads/2016/02/LFW-mintegiaren-dosierra-Dosier-del-seminario-LFW-1.pdf
Il y a beaucoup de discussions sur le plurilinguisme, nous le pratiquons !
La LFW équipe remercie les organisateurs de l'atelier qui ont accueilli la LfW à leurs frais !
16.03.2016
Premier événement régional du nouveau projet, Langage et travail - Outils de développement professionnel
Le premier événement régional du nouveau projet, Langage et travail - Outils de développement professionnel, a eu lieu en France et a impliqué les quatre membres de l'équipe du projet. L'événement a été soutenu par le CELV et organisé par le Centre International d'Etudes Pédagogiques (CIEP). Grâce à cette coopération avec la Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France , l’ Université Sorbonne Paris Cité ( Sociétés Plurielles ) et l’ organisme de formation Accentonic, l'événement a attiré quelque 80 participants impliqués dans la recherche , la politique et la pratique autour de l' apprentissage du français deuxième langue au travail. L'événement s’adressait aux responsables d’institutions actives dans le domaine, agences de financement, organismes de formation, enseignants impliqués dans la recherche et doctorants intéressés. Le premier jour a focalisé l’attention sur les réseaux nationaux et internationaux consacrés au développement de la langue seconde pour et par le travail. Le deuxième jour a été consacré à la discussion des récents développements institutionnels en France concernant la législation de la formation professionnelle, des compétences clés en situation professionnelles, en lien avec l’intégration, et aussi des comptes rendus de pratiques de formation.
L'équipe LfW a ouvert l'événement: Matilde Grünhage-Monetti introduit LFW, le CELV en soulignant l'accent mis actuellement sur une éducation linguistique de qualité comme clé pour une éducation de qualité et sa contribution permanente à l'amélioration de l'enseignement des langues à travers l'Europe. Elle a illustré la logique LfW: le potentiel d'intégration du travail pour les (jeunes) adultes migrants et le rôle central de la communication et de la langue seconde dans les pratiques actuelles du travail. Elle a examiné la complexité du domaine de la L2 liée au travail, situé à la croisée de différentes disciplines et champs d'action. Comme plaidoyer pour une coopération à travers l'Europe, Mme Grünhage-Monetti a présenté les projets et le réseau LfW, les acquis de LfW1 et les résultats prévus de LfW2. Alex Braddell a ensuite donné un bref aperçu du site Web LfW, expliquant sa fonctionnalité et son rôle en tant que moyen de communication et de diffusion. Kerstin Sjösvärd a présenté l'approche du projet ArbetSam développé en Suède pour soutenir le développement de L2 au travail dans le contexte des soins aux personnes âgées. Cette approche fait appel à des mécanismes non formels et informels – domaines qu’Alex Braddell a ensuite exploré dans une communication présentant le potentiel de l'activité de travail comme étant lui-même véhicule de développement de la langue. L'autre membre de l'équipe, Christophe Portefin, a conclu cette séance d'ouverture en présentant les développements législatifs en France et leurs impacts sur l'apprentissage des langues au travail.
Une discussion animée a suivi la séance plénière, en continuant dans les pauses et le déjeuner. En particulier les questions de l’apprentissage non formel et informel de la langue seconde doivent être explorées, notamment compte tenu de l'afflux de migrants et de réfugiés et le besoin urgent de les intégrer.
L'équipe LfW a profité des contributions de et l'échange avec des collègues français et venus de l'étranger, qui ont présenté d'autres réseaux (y compris SKiBB , Allemagne et Langage, Travail et formation, France ) et leurs réflexions sur la recherche et la pratique dans le domaine y compris Florence Mourlhon- Dallies, membre de l'équipe de LfW 1.
Dans un second temps, l'équipe LfW a profité de contributions institutionnelles et appliquées axées autour de l’apprentissage du français en France en lien avec l’insertion professionnelle. Des présentations ont évoqué les changements de politique de formation professionnelle et leurs conséquences sur les dispositifs de formations linguistiques proposés par différentes administrations (Conseil Régional d’Île-de-France, Ville de Paris, Ministère de l’Intérieur). Dans le cadre de l’Agenda Européen pour la Formation des Adultes, les résultats des travaux du groupe de travail sur l’évaluation des compétences transversales en contexte professionnel ont été présentés. Avec une vision plus appliquée des dispositifs de formation existant, différentes expérimentations et formations ont été présentées. Des organismes de formation ont évoqué des dispositifs à destination de femmes de ménage, salariés en insertion professionnelle et maçons du BTP, notamment en lien avec les changements politiques en cours. La branche professionnelle de la propreté a témoigné sur son dispositif de formation, la maîtrise des compétences clés de la propreté et de sons adaptation au nouveau socle de connaissances et de compétences (CléA) mis en place depuis janvier 2016 en France. Enfin, différentes actions d’accompagnement proposés par les entreprises ont permis à l’équipe LfW d’entrevoir des initiatives sociales encourageantes autour de la langue au travail, tant au niveau de lutte contre l’analphabétisme au travail (en créant un lien entre des salariés d’entreprises clientes et des salariés migrants d’entreprises de service avec l’association Ba’ba) que de la gestion de la diversité au travers d’une enquête réalisée dans l’Hérault (département du sud de la France).
En conclusion, l’ensemble de cette journée a témoigné de la complexité des contextes d’apprentissage de langue du pays d’accueil à des fins professionnelles, notamment de la nécessaire vision d’un apprentissage au sens large du terme, tant du point de vue formel qu’informel et non formel.
Les commentaires informels des participants ont confirmé la valeur du réseau LfW pour les praticiens de ce domaine, en particulier face au défi actuel et urgent d'intégration des réfugiés.
07.03.2016
Nouvelle année, nouveau programme, nouveau projet
Migrant language educationLIAMhttp://www.coe.int/fr/web/lang-migrantsEmployment and Languages
En ce début d’année, le CELV a lancé le programme Les
Langues au cœur des apprentissages (2016-2019) dans lequel s’inscrit un nouveau projet du réseau La l
angue pour (et par) le Travail (LfW) : Des Outils au service du développement professionnel. Faisant le pont entre deux des neuf thèmes du CELV, Migration et éducation aux langues – Emploi et langues, ce nouveau projet s’appuie sur le projet précèdent du réseau LFW : Développer les compétences langagières des migrants sur le lieu de et pour le travail.
Le nouveau projet se concentre sur le développement professionnel des praticiens impliqués dans l’apprentissage des langues en relation avec le travail à destination des migrants adultes et des minorités ethniques. L’objectif est de créer des outils et ressources pour aider les enseignants, les formateurs d’enseignants, les organisateurs de formation, tout acteur intéressé par ce champ.
Les contenus développés dans le site du réseau LfW:
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Une banque de ressources avec des documents pratiques et des liens vers d’autres sites utiles
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Une section « communauté » afin de partager des actualités et son expertise et de favoriser la communication entre les membres du réseau
Le site vient de basculer sur la plateforme du CELV. Il va être développé pour constituer une banque d’outils favorisant le développement professionnel des praticiens et des acteurs politiques européens.
L’équipe de coordination du projet s’est engagée à débuter cette année en présentant le projet LfW, ses travaux, ses objectifs avec, notamment :
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Un Workshop et un panel sur le rôle des langues dans l’emploi Hizkuntzen Faktorea, Enpleguaren Orientazioan/ El Factor de los Idiomas en la Orientacion al Empleo, organisé par l’Association Banaiz Bagaram et l’agence Régionale du Développement Oarsoalde Garatzen, Donostia, 22.01.2016
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Un séminaire: « Apprentissage de la langue du pays d’accueil à des fins professionnelles: un enjeu pour l’intégration », organisé par la Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France, l’Université Sorbonne Paris Cité (Sociétés Plurielles) et Accentonic, en coopération avec le Centre International d’Etudes Pédagogiques et le CELV, Sèvres 01.-02.02. 2016.
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Le symposium LIAM L'intégration linguistique des migrants adultes : les enseignements de la recherche, Strasbourg, 30.03-01.04.2016
Par la suite, d’autres nouvelles seront transmises sur les suites de ces événements et ce que cela aura généré chez les participants et le réseau LfW.
Pour devenir membre du réseau international de professionnels concernés par le développement de la langue seconde au travail :
Visiter le site du LfW : et rejoignez le réseau. C’est gratuit et ne vous prendra que quelques instants.