Les langues vivantes suivantes peuvent faire l'objet d'épreuves obligatoires au baccalauréat général :
- au titre des épreuves obligatoires de langue vivante 1 :
allemand, anglais, arabe, arménien, cambodgien, chinois, coréen, danois, espagnol, finnois, grec moderne, hébreu, italien, japonais, néerlandais, norvégien, persan, polonais, portugais, russe, suédois, turc, vietnamien ;
- au titre des épreuves obligatoires de langue vivante 2 ou 3, étrangère ou régionale :
allemand, anglais, arabe, arménien, cambodgien, chinois, coréen, danois, espagnol, finnois, grec moderne, hébreu, italien, japonais, néerlandais, norvégien, persan, polonais, portugais, russe, suédois, turc, vietnamien, basque, breton, catalan, corse, créole, langues mélanésiennes, occitan-langue d’oc, tahitien, wallisien et futunien.
Cependant, la réforme des lycées a rendu obligatoire le choix dès la première année de lycée, dès la classe de seconde, des seules LV1 et LV2 ou 3 enseignées dans l’établissement de l’élève, ou encore au Centre National d’Enseignement à Distance (CNED). On est donc passé du large éventail possible en 2016 à une offre rétrécie dans la plupart des établissements scolaires (anglais, espagnol, italien, allemand) même si quelques lycées offrent le russe, l’arabe, le chinois, l’hébreu, le polonais. Les élèves peuvent aussi choisir de suivre les cours du CNED selon la palette suivante :
- Langue vivante 1 ou 2 :
allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol, hébreu, italien, polonais, portugais, russe, turc.
- Langue vivante 3 :
allemand, arabe, chinois, espagnol, italien, portugais, russe, japonais.
Pour la classe complète réglementée (c’est-à-dire une scolarité entière via le CNED, pour raisons de santé, sportives ou artistique de haut niveau, etc.) uniquement : langues régionales (basque, breton, corse, langue d'Oc).
Tributaires de l’offre réduite de leur lycée de secteur (le souhait d’étudier une langue rare n’est pas un motif de dérogation pour une désectorisation) et soumis à l’offre réduite du CNED, les élèves candidats au baccalauréat général ou technologique ne peuvent plus que de façon très exceptionnelle valoriser leurs langues familiales à l’examen, ce qui affecte particulièrement les parcours des élèves allophones arrivant.
« La réglementation prévoit que les candidats à l'examen du baccalauréat général ou du baccalauréat technologique qui ont été scolarisés, moins de deux années immédiatement avant leur classe de terminale, dans un pays autre que la France dans lequel la langue vivante B n'est pas un enseignement obligatoire, sont également dispensés, sur leur demande, de présenter leurs résultats en langue vivante B pour le cycle terminal. Ces candidats sont toutefois autorisés à suivre un enseignement optionnel de langue vivante C, à condition que cette langue ne fasse pas partie de la liste des langues pouvant être choisies au titre d'une langue vivante obligatoire A ou B. Pour rappel, les textes prévoient une liste des langues vivantes susceptibles d’être étudiées en langue vivante A, langue vivante B et langue vivante C, et imposent aux élèves d’avoir suivi un enseignement dans la langue choisie dans un établissement scolaire public ou privé sous contrat ou au CNED pour pouvoir la présenter à l’examen du baccalauréat. » (Direction Générale des Affaires Scolaires, Académie de Nantes).