Please note: These definitions relate to this specific project. The same terms may be defined differently elsewhere.
bilingualism
“The coexistence of two languages within a community or a person.”
“A bilingual person is not two monolinguals, but a whole person with a particular linguistic competence, who should be analyzed as such.” (Grosjean, 1993, p. 16)
« Situation de coexistence, au sein d’une communauté ou d’une personne de deux langues. » « Le bilingue n’est pas deux monolingues mais un tout qui a sa propre compétence linguistique et qui doit être analysé en tant que tel. » (Grosjean, 1993, p. 16)
CLIL
CLIL (Content and Language Integrated Learning) has established itself as the generic term for content and language integrated learning.
CLIL is a dual focused educational approach in which an additional language is used for the learning and teaching of content and language with the objective of promoting both content and language mastery to predefined levels (Maljers, Marsh, Wolff, Genesee, Frigols, Martín, Mehisto, 2010).
This broad term includes a number of approaches that A. Geiger-Jaillet, G. Schlemminger, and C. Le Pape Racine have set forth more precisely (see A. Geiger-Jailet, G. Schlemminger & C. Le Pape Racine (2016), Teach a subject in another language: Methodology and professional practice: CLIL-EMILE approach, 2nd edition, Peter Lang GmbH, Frankfurt, chapter 1).
EMILE (Enseignement d’une Matière par l’Intégration d’une Langue étrangère). Acronyme souvent utilisé pour traduire CLIL en français.
Approche éducative à double orientation qui consiste à utiliser une langue autre que la langue de scolarisation pour l’apprentissage et l’enseignement à la fois de la matière et de la langue, dans le but de favoriser la maîtrise des deux et atteindre des niveaux prédéfinis. (Maljers, Marsh, Wolff, Genesee, Frigols, Martin, Mehisto, 2010)
Ce terme très englobant regroupe de nombreuses approches que Geiger-Jaillet A., Schlemminger G. et Le Pape Racine C. ont modélisé plus finement. (Voir Geiger-Jaillet A., Schlemminger G. & Le Pape Racine C. (2016), Enseigner une discipline dans une autre langue : méthodologie et pratiques professionnelles. Approche CLIL-EMILE, Peter Lang GmbH, Frankfurt, 2e édition, chapitre 1.)
competence goals
In many countries, competence goals or aims are defined for subject curricula. Competence goals express what students are expected to learn or be able to do at certain stages in their education.
Rey B., Carette V. (2006), Les compétences à l’école : apprentissage et évaluation, De Boeck.
Dans de nombreux pays, les curricula se déclinent aujourd’hui par compétences. L’approche par compétence exprime ce que l’apprenant doit savoir et être capable de faire à différents niveaux de son apprentissage.
first language (L1)
First language learned.
Première langue apprise.
immersion
“Immersion refers to the teaching of content exclusively through a foreign language. The emphasis is placed on subject teaching, and the language serves only as a means of delivering that instruction. We evaluate students’ knowledge of the subjects taught and not their proficiency in the foreign language.”
« L’immersion désigne l’enseignement de matières non linguistiques donné exclusivement dans une langue étrangère. L’accent est alors mis sur l’élaboration de contenus, la langue ne servant que de moyen de transport. On évalue les connaissances des branches enseignées et non pas les compétences en langue étrangère. »
intercomprehension
The process of intercomprehension refers to speakers’ making links between two or more linguistic systems that they are familiar with to varying degrees in order to communicate.
Note: The intercomprehension process is based on the interaction of the following two principles: the exploitation of the language contact phenomenon and the strategies of convergence and divergence during intergroup contact. In Council of Europe (European Centre for Modern Languages) (2013), Glossary: ECML programme 2008-2011 “Empowering language professionals”, p. 182.
Le processus d’intercompréhension correspond à la mise en relation dans un cadre communicatif de deux ou plusieurs systèmes linguistiques plus ou moins familiers du locuteur.
Note : Le processus d’intercompréhension suppose l’interaction des deux principes suivants : exploitation du phénomène de contact de langues et appui simultané sur des stratégies de fusion (convergence) et de dissociation (contraste). (voir Conseil de l’Europe, Glossaire du Programme 2008-2011 du CELV « Valoriser les professionnels en langues », Graz, 2013, p. 182)
language awareness
Language awareness refers to the ability to adopt a reflective attitude towards linguistic elements and their use, otherwise stated as the ability to reflect on language ... in order to develop metalinguistic abilities (according to www.unipress.dk/media/3546132/srogforum_58__moore3.pdf).
This term is broad, and it may focus on different elements in different contexts. Hawkins (1999) sees language awareness as a “pentagon” of five elements: mastering the mother tongue; language awareness in the curriculum; education of the ear; ouverture aux langues; and learning how to learn the foreign language. (Boeckmann et al. 2011: 73)
La conscience linguistique fait référence à la capacité d’adopter une attitude réflexive sur les objets linguistiques et leur manipulation, autrement dit la capacité à réfléchir sur la langue ... pour pouvoir développer des capacités de type métalinguistique. (D’après www.unipress.dk/media/3546132/sprogforum_58_d_moore3.pdf)
Ce concept est un concept vaste et peut être utilisé dans différents contextes. Hawkins (1999) décrit la conscience linguistique tel un Pentagone de cinq éléments : maîtrise de la langue maternelle ; conscience linguistique dans le curriculum ; éducation de l’oreille, ouverture aux langues, apprendre à apprendre une langue étrangère. (D’après Boeckmann et al. 2011: 73)
language of schooling
Gérard Vigner was the first to define language of instruction. This term refers to a “language used to teach subjects other than the language itself and which can, in certain countries, also be present in the students’ social environment”. Language of instruction is often the L1 but it can also be an L2: for example, when it is the official language in a multilingual society, among migrant populations, or in a CLIL classroom.
C’est Gérard Vigner qui définit le premier la langue de scolarisation. Il s’agit pour lui d’une « langue apprise pour enseigner d’autres matières qu’elle-même et qui peut, dans certains pays, être présente dans l’environnement social des élèves ». La langue de scolarisation est souvent la langue 1 mais peut être une langue 2 : langue officielle dans les sociétés multilingues ou dans le cas de public migrant ou de cours EMILE par exemple.
linguistic repertoire
The abilities and knowledge that an individual possesses in the languages that he/she knows.
“Plurality of linguistic resources, representations, contexts, strategies and abilities, which are distributed and which evolve over space and time” (Castellotti & Moore 2005: 109).
“The concepts of linguistic repertoire and communicative competence are intimately linked: The first refers to the linguistic and cognitive resources that a social actor disposes of, as well as their organization, and the second refers to the way that an individual uses their linguistic knowledge and abilities to interact appropriately in society” (Dufour 2014: 19).
Ensemble des compétences et connaissances dont un individu dispose dans les différentes langues qu'il/elle connaît.
« Pluralité des ressources linguistiques, des représentations, des contextes, des stratégies et compétences, qui se distribuent et évoluent dans l’espace et dans le temps » (Castellotti & Moore, 2005: p. 109).
«Les concepts de RL et de compétence de communication sont intimement liés : le premier pose la question des ressources langagières et cognitives dont dispose un acteur social, et de leur organisation, et le second pose celle de ses connaissances et de ses capacités en vue de la mobilisation de ces ressources pour interagir en société de façon appropriée» (Dufour, 2014: p. 19).
plurilingual and intercultural education
“A global language education that bridges all of the school’s languages of instruction and all of the academic subjects, which forms the basis of an identity that is open to plurality and to linguistic and cultural diversity, in which languages are seen as the expression of different cultures and of differences that lie at the heart of a culture. All of the academic subjects contribute to this language education, through their content and the manner in which they are taught. This global language education aims to develop a plurilingual and intercultural competence.”
Cavalli M., Coste D., Crişan A., van de Ven P. H. (2009), L’éducation plurilingue et interculturelle comme projet, p. 8, available at http://www.coe.int/t/dg4/linguistic/langeduc/boxb-learner_FR.asp?#Plurilingual-Project, accessed 23 February 2017.
« Une éducation langagière globale, transversale à toutes les langues de l’école et à tous les domaines disciplinaires, qui fonde une identité ouverte à la pluralité et à la diversité linguistiques et culturelles, en ce que les langues sont l’expression de cultures différentes et de différences au sein d’une même culture. A cette éducation langagière contribuent toutes les disciplines, par les contenus qu’elles véhiculent et la manière dont elles sont enseignées. Cette éducation langagière globale vise au développement de la compétence plurilingue et interculturelle. »
plurilingual and pluricultural competence
“Plurilingual and pluricultural competence refers to the ability to use languages for the purposes of communication and to take part in intercultural interaction, where a person, viewed as a social agent has proficiency, of varying degrees, in several languages and experience of several cultures. This is not seen as the superposition or juxtaposition of distinct competences, but rather as the existence of a complex or even composite competence on which the user may draw.” (CEFR, p. 168)
« On désignera par compétence plurilingue et pluriculturelle, la compétence à communiquer langagièrement et à interagir culturellement d’un acteur social qui possède, à des degrés divers, la maîtrise de plusieurs langues et l’expérience de plusieurs cultures. On considérera qu’il n’y a pas là superposition ou juxtaposition de compétences distinctes, mais bien existence d’une compétence complexe, voire composite, dans laquelle l’utilisateur peut puiser. » (CECR, p. 128)
scaffolding
The concept of scaffolding refers to methods used by an adult to support a student’s learning process; this concept was developed in relation to the concept of the “zone of proximal development” by the American psychologist Jerome Bruner who defined it as methods of interacting with a child to support him in his learning until he is able to address the problem on his own.
“Subject-specific language requirements call for scaffolding techniques on a macro level, also called “systemic” scaffolding or “hard” scaffolding. As opposed to scaffolding on a micro level (“soft” or “point-of-need” scaffolding), these techniques are directly associated with the specific curricular goals of a discipline. Thus, language sensitive teachers are able to predict students’ need for support. In contrast, point-of-need techniques of scaffolding require spontaneous supportive action whenever language students are confronted with language obstacles that cannot be anticipated by the teacher when (s)he plans the lesson.” (Beacco et al., 2015)
Le concept d’étayage renvoie aux formes d’intervention de l’adulte dans l’apprentissage de l’élève ; il a été développé en lien avec le concept de « zone proximale de développement » par le psychologue américain Jerome Bruner qui le définit comme « l’ensemble des interactions d’assistance de l’adulte permettant à l’enfant d’apprendre à organiser ses conduites afin de pouvoir résoudre seul un problème qu’il ne savait pas résoudre au départ. »
« Les pré-requis linguistiques spécifiques aux matières exigent des techniques d’étayage au niveau ‘macro’, également connues sous le nom d’étayage systémique ou ‘hard scaffolding’. Celles-ci s’opposent aux techniques d’étayage au niveau ‘micro’ (on trouve aussi ‘soft’ ou ‘point of need’ scaffolding, c’est-à-dire un étayage au moment où l’apprenant en a besoin) en cela qu’elles sont directement liées aux objectifs curriculaires de la discipline. En conséquent, un enseignant sensible à la dimension linguistique sera en mesure de prévoir les besoins des élèves en termes de soutien. A l’inverse, les techniques d’étayage au niveau ‘micro’ appellent un accompagnement spontané chaque fois que les élèves sont confrontés à des obstacles linguistiques qui ne peuvent être anticipés par l’enseignant lorsqu’il ou elle planifie son cours. » (Beacco et al, 2015)
second language (L2)
Any language acquired other than the L1 or mother tongue.
Deuxième langue apprise ou en cours d’apprentissage.
self-assessment
Self-assessment is a judgement made by the learner on his or her own performance, knowledge, strategies etc.
Auto-évaluation : jugement prononcé par l’apprenant sur ses performances, ses compétences, ses stratégies, etc.
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