K
Les « savoirs »
« Si l’on admet que toute connaissance nouvelle ne vient pas seulement s’adjoindre à des connaissances préexistantes mais, d’une part, dépend pour son intégration de la nature, de la richesse et de la structuration de ces dernières et, d’autre part, contribue comme en retour à les modifier et à les restructurer, ne serait-ce que localement, alors il va de soi que les savoirs dont dispose l’individu intéressent directement l’apprentissage d’une langue » (CECRL, 2001: p. 16).
S
Les « savoir-faire »
Savoir-faire ou habiletés procédurales, qui nécessitent des savoirs et attitudes préalables, exemple avec l’apprentissage de la conduite automobile : « Il est clair que l’analogie avec certaines dimensions de l’apprentissage d’une langue pourrait ici être facilement établie (par exemple, la prononciation ou certaines parties de la grammaire telles que la conjugaison des verbes, les règles d’accord des adjectifs) » (CECRL, 2001: p.17).
A
Les « savoir-être »
Les savoir-être « sont à considérer comme des dispositions individuelles, des traits de personnalité, des dispositifs d’attitudes, qui touchent, par exemple, à l’image de soi et des autres, au caractère introverti ou extraverti manifesté dans l’interaction sociale » (CECRL, 2001: p. 17).
« Les savoir-apprendre mobilisent tout à la fois des savoir-être, des savoirs et des savoir-faire et s’appuient sur des compétences de différents types. En la circonstance, “savoir-apprendre” peut aussi être paraphrasé comme “savoir/être disposé à découvrir l’autre”, que cet autre soit une autre langue, une autre culture, d’autres personnes ou des connaissances nouvelles » (CECRL, 2001: 17).