Actualités
Bilan du projet
La langue pour et par le travail :
développer les compétences langagières des migrants sur le lieu de travail.
Avec la fin de l’année 2015, le programme du CELV « Apprendre par les langues » (2012-2015) arrive à son terme et avec lui le projet « La langue pour et par le travail : développer les compétences langagières des migrants sur le lieu de travail ». L’équipe peut constater avec satisfaction que les quatre années de travail intense ont abouti d’une part à la création d’un réseau européen d’apprentissage pour les professionnels investis dans le développement langagier (en lien avec le travail) des adultes migrants et des minorités ethniques, et d’autre part à l’élaboration d’un site web offrant des ressources pour promouvoir et faciliter le travail dans ce champ ainsi que la communication entre ses membres.
L’événement phare du projet était l’atelier final qui a réuni 46 participants de 32 pays à Graz les 24 et 25 juin : l’intérêt pour la problématique du projet LfW et la demande de regroupement en réseau et la demande d’implication dans toute l’Europe, y compris dans les pays où le sujet est tout juste en train d’émerger (par exemple dans les états des Balkans), en sont la preuve.
La dernière réunion du réseau a eu lieu le 26 juin. Ses membres ont étudié les stratégies permettant d’améliorer la visibilité et le mode de gestion du réseau. Dès lors que ce dernier s’étend, la diversité des intérêts, des contextes et des approches s’accroit. Par conséquent, il s’agit de faire une place à cette diversité, sans pour autant brouiller le thème même du développement langagier au travail.
Les résultats du projet sont la constitution d’un réseau constitué de 50 membres et de 20 pays, la réalisation d’un site web (récemment implémenté sur la nouvelle plateforme du CELV) et l’organisation d’un nombre croissant d’activités conjointes entre les membres du réseau et initiées par ceux-ci. En voici trois exemples :
- Trois membres du réseau ont participé au projet TDAR Léonardo Transfert d’innovation (Transfert et Développement des Résultats d’ArbetSam) conduit par la Suède, permettant de diffuser largement les approches innovantes en matière d’apprentissage des langues au travail. Ces dernières approches reposent sur la mise en place de « champions référents en langue » sur le lieu même du travail et de « meneurs de discussions à caractère réflexif ». Consulter le site http://www.aldrecentrum.se/utbildning1/TDAR/ pour plus de détails. Une large gamme de ressources est mise à disposition sur le site du réseau LfW.
- Trois membres du réseau ont pris part au projet Erasmus+, ALL-SR (Apprenants Autonomes en littéracie –Résultats Durables.). Ce projet développe une méthodologie pour aider les adultes migrants à devenir des apprenants autonomes et efficaces en littéracie et en langue. Ce projet comporte un volet pilote sur le lieu de travail. Pour plus de détails, consulter : http://www.itta.uva.nl/projecten/autonomous-literacy-learners-sustainable-results-49.
- À signaler également, la présentation du site LfW dans le cadre d’un atelier relatif à l’usage de nouvelles méthodes d’enseignement et des TIC dans le processus d’enseignement et d’apprentissage lors de la journée Européenne des Langues à Vilnius, organisée le 25 septembre par un membre du réseau originaire de Lituanie.
Avec la nouvelle année 2016 arrive le programme quadriennal du CELV « Les langues au cœur de l’apprentissage » qui comporte le projet suivant : « La langue par et pour le travail : outils pour le développement professionnel ». Pour plus d’information, lire les pages du projet sur le site du CELV.
Réunion de réseau, 26 juin 2015, Graz, Autriche
Un nombre significatif de participants de l'atelier LfW est venu à une matinée supplémentaire à la réunion du Réseau suivant l'événement final du projet LfW le 26 Juin 2015 au CELV à Graz. 23 professionnels ont discuté des moyens pour assurer la survie du réseau après l'achèvement du projet et comment améliorer ce dernier.
La présence de participants venus de Serbie et « l’ex-République yougoslave de Macédoine » par exemple a clairement fait apparaître la demande de mise en réseau dans les pays où la question est juste en train d'émerger. Les nouveaux membres ont exprimé leur intérêt à profiter de l'expérience et de la connaissance du réseau, bien que la question des cours en L2 dans leur pays ne se pose pas et ne se développe pas principalement en lien avec le travail. Dans un même temps, les collègues plus impliqués dans LfW et dans le réseau ont affirmé leur engagement dans la question de l’apprentissage de la langue 2 sur le lieu de travail et leur souhait de ne pas brouiller le point focal du réseau, mais de rester en pointe sur la question et de poursuivre la mise à jour et le traitement de questions innovantes.
Des recommandations pratiques ont été formulées, faisant le bilan des discussions dans les ateliers précédents, quant à la façon d'accroître la visibilité du réseau et d’en promouvoir plus efficacement la thématique. Ont aussi été abordées la gestion du réseau et de la communication.
Le Réseau LfW est bien vivant!
Atelier 24-25 juin 2015 à Graz, Autriche
Tous les documents et matériaux pour les participants se trouvent sur le tableau Padlet.
Ce dernier événement a présenté les retombées et les résultats du projet La Langue pour et par le travail (LFW) à 43 professionnels de 31 pays - en vue de permettre une plus large diffusion dans les Etats membres du CELV. En plus du rapport sur le projet LfW, l'événement comprenait également la contribution de l’expert Laurent Filliettaz, Université de Genève (sur les demandes linguistiques et communicatives très diversifiées que les migrants rencontrent généralement dans le milieu de travail aujourd'hui); un aperçu du groupe de travail LIAM du conseil de l'Europe, par Claire Extramiana; et des rapports sur la recherche et la pratique de 11 membres du réseau, dont celui d’Irina Kraeva, partenaire associée au projet LfW, de l'Université linguistique d'Etat de Moscou.
Un travail de groupe interactif (soutenu par l'utilisation d'un outil de discussion en ligne) a offert l’opportunité d’une discussion du projet et sa retombée principale, le site web « la langue par et pour le travail); et également permis une vue d’ensemble du champ de la langue au travail. Les participants ont produit une série de recommandations détaillées et constructives au sujet de la poursuite du développement conjoint du réseau LfW et de son site Web. Les participants des pays non encore engagés avec le Réseau ont apporté de nouvelles perspectives et des idées nouvelles - ce qui montre bien qu'il y existe un large intérêt, croissant de surcroit, pour les questions abordées par le projet LfW, confirmant ainsi la forte demande pour exactement le genre de réseau de développement professionnel créé par le LfW projet.
Report on Applied Linguistics and Professional Practice (ALAPP), Genève, 10-12 septembre 2014 (disponible en anglais)
Language for Work Network members contribute to ALAPP 2014
Members of the Language for Work (LfW) network made four contributions to the 4th international conference on Applied Linguistics and Professional Practice (ALAPP), held in Geneva in September 2014.
Themed around Learning through and for professional practice, the conference attracted some 300 participants from 27 countries and offered six keynote speeches, 16 symposia, 120 individual papers and 21 poster presentations.
ALAPP explicitly encourages interdisciplinarity, methodological diversity and inter-professional collaboration and this year’s conference placed special emphasis on boundary-crossing collaboration and the application of research findings to ensure impact.
For three days the Mail Building of the University of Geneva was a bustling hub for researchers investigating language use and social practices in a wide range of professional fields, including health and social care, therapy, law, mediation, management, business, journalism, education, etc.
This report offers glimpses into the conference and reflections on the relevance of some contributions to our common issue: workplace second language development and our own professional development.
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Particularly relevant for colleagues involved in health and social care (but not only) was the opening talk of Sarangi Srikant, Aalborg University on “situated communication ethics”. He showed how this concept better responds to the challenges of increasingly complex communications and multiplicity of interlocutors in the field, e.g. providers, clients, carers, family, etc. than “principle-based ethics”. His proposed “situated communication ethics” pays particular attention to language aspects such as discourse types with reference to structures and roles, and communicative acts.
Particularly stimulating for professionals engaged in workplace language provision with migrants is the issue of “boundary crossing”, the focus of a plenary presentation by Sanne Akkermann from the University of Utrecht. Dr Akkermann explored methodological issues such as how to conceptualize the increasingly multi-voiced and multiple professional practices in a variety of contemporary professions, incorporating culturally and historically different professional systems at the same time.
The concept of boundary crossing seems meaningful to the LfW Network for two reasons. Firstly the LfW Network claims to bring together researchers and practitioners with different backgrounds and concerns. Secondly the “end users” of our work are migrants learning the language they work with. We can assume that both our own professional practice (at least as members of the Network) and the work practice of the migrant learners are multi-voiced and multiple. It would be worthwhile identifying in a precise way how the impact of multi-voicedness and multiplicity is a potential or can be turned into a potential for language development for individuals and companies and a challenge not only in academic professional settings, but also in less-skilled workplaces.
Meredith Marra, from the celebrated New Zealand research project, Language in the Workplace (Victoria University of Wellington), delivered the conference’s closing plenary. Her topic was the use of humour in talk at work, in particular its use as a marker of “transition” between topics and activities. She also reflected on its use in intercultural interactions – again, a form of boundary crossing. In our profession we are confronted with people crossing multiple boundaries: into a new country, into a new workplace, into new communities in private and working life, not infrequently into new jobs and/or industries.
In between these two presentations, Elizabeth Stokoe, Professor of Social Interaction at Loughborough University in the UK, described the evolution of CARM (Conversation Analytic Role-play Method) and showed how essential it is to base workplace training on the study of real interactions at work.
Among the scores of papers, Stefan Serwe of the University of Luxembourg gave an engaging account of research in the unusual context of a Thai massage parlour owned and operated by a Thai immigrant in Germany. Serwe showed in detail how the owner-operator managed to run her business despite having minimal German. Anne-Sylvie Horlacher from the University of Basel presented a paper on service encounters in a hairdressing salon, focusing on what happens when the client challenges the hairdresser.
As to the contribution of the LfW Network: Florence Mourlhon-Dallies, Descartes Université, Paris and member of the LfW coordinating team, compared three different models of conceptualizing workplace second language (development), which have been presented and discussed within the LfW Network:
- a ‘grid’ model of competences to identify the language needs of a specific sector or workplace, based on a systematic needs analysis, proposed by the ECML project Odysseus 2002
- the ‘cartes de competences’ mapping the competences required in a specific sector, developed in France and presented in the last Network meeting
- the Working as Learning Framework (WALF), the model presented by Professor Lorna Unwin, also at the last LfW Network meeting, with two axes showing the intersection and interplay of the structures and stages of production
Moulhon-Dallies discussed the three models highlighting their assets.
Three other network members presented papers considering how research can inform practice to ensure sustainable impact.
Kerstin Sjösvärd, from the Stockholm Gerontology Centre, presented the main components of the Arbetsam approach for sustainable workplace second language development for immigrant workers in elderly care: a complex articulated programme consisting of teaching, mentoring (through language advocates) and reflective practice in mixed teams of Swedish and migrant colleagues: in itself a multi-voiced, pluralist concept, an example of boundary crossing including development at institutional, interpersonal and intrapersonal level.
Alexander Braddell, an independent researcher and one the LfW project team, presented the results of research on barriers to and enablers of English language learning experienced by migrants in low-skilled, low-paid work, commissioned by the Greater London Authority. In his contribution he examined what sort of ‘scaffolding’ might support language learning in such work settings, drawing among other things on innovative approaches shared by Network members.
Matilde Grünhage Monetti, former researcher of the Deutsches Institut für Erwachsenenbildung, Bonn and co-ordinator of the LfW project) presented key findings of the research project ‘German at the Workplace’ financed by the Volkswagen Foundation on communicative practices and requirements in a variety of industries in Germany. The research shows the interdependence between organisation and communications at work in the ‘transition’ from fordist to post-fordist production systems and societal models. Particularly relevant for second language development seem to be the often contradictory consequences of such transitions e. g. the discrepancy in low-skilled workplaces between ‘visible’ low communicative requirements of task activities and relatively ‘high’ requirements linked to employment and work organisation. The research insights informed a train-the-trainers scheme for providers and teachers of workplace German language.
At each of these four presentations flyers were distributed to further acquaint the audience with the work of ECML and the Language for Work project. The discussions after the presentations showed the interest of participants in the issues of migration and language development.
Another contribution was also connected to the LfW Network. A group of young researches, among them Katja Dippold-Schenk, Dr. Prof. Nicole Kimmelmann, and Michael Seyfahrt from the University of Nürnberg-Erlangen and affiliated to the LfW network, presented the interim results of a research and development project, ‘Language-sensitising in vocational training — building a framework curriculum’. The project (carried out by a consortium of the Universities of Bielefeld, Leipzig and Nuremberg-Erlangen) is investigating the need for language awareness in vocational training and developing a training scheme for vocational trainers, who are increasingly required to engage in boundary crossing themselves: they teach heterogeneous (culturally and linguistically diverse) learner groups and are expected to integrate the acquisition of knowledge and language, the latter being crucial to knowledge transfer.
Besides their presentations, the three members of the LfW coordinating team, Alex Braddell, Matilde Grünhage-Monetti and Florence Mourlhon-Dallies further contributed to the conference as members of the scientific committee, helping to select the papers to be presented. Mourlhon-Dallies also moderated a symposium on Langue, Travail et Formation: Quelles Articulations avec des Publics en Insécurité Langagière?
In these various way, the LfW Network and the ECML were promoted across professional boundaries and in multi-voiced, multiple communities of researchers and practitioners in the spirit of ALAPP and of the LfW network itself.
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Réunion d'experts, 24-25 juillet 2014
“Le développement de la langue du pays d'accueil au travail : perspectives européennes”.
Atelier à Donostia – Saint Sébastien, Janvier 2014
Dott. Matilde Grünhage-Monetti, coordinatrice du projet européen “La langue par et pour le travail” s'est rendue au Pays Basque pour animer l'atelier “Le développement de la langue du pays d'accueil au travail: perspectives européennes”. Tous les participants ont fait remarquer que la journée était utile et constituait une expérience très positive.
Le but des organisateurs Banaiz Bagara (une association qui promeut l'intégration linguistique des migrants) and Nazaret Zentroa (un institut de formation professionnelle) était de s'informer sur le projet “La langue par et pour le travail” et sur les approches proposées ailleurs en Europe; et d'évaluer leur pertinence quant à la langue de travail et à la problématique du bilinguisme au Pays Basque.
L'atelier a été suivi par 25 participants, la plupart enseignants de langue ou “officiers de langue” (c'est-à-dire dépendants des autorités locales, d'entreprises ou d'autres institutions, comme des fondations, responsables de la promotion de la langue basque). Ils ont travaillé le matin en petits groupes et ont ensuite pris part aux sessions pléniaires renvoyant à des sujets comme: le changement des pratiques de communication au travail, les ressources disponibles pour le développement au travail des compétences langagières et communicatives des employés, la situation des travailleurs migrants en matière de compétence langagière et leur accès aux programmes de développement des compétences langagières, mais aussi la question de la coopération entre les pourvoyeurs d'enseignement, les institutions publiques, les organisations d'employeurs et les syndicats.
M. Grünhage-Monetti a présenté les résultats de sa recherche relative aux nouvelles pratiques de communication au travail, ainsi que les exigences des chagements structurels du travail et de la société à l'ère post-taylorienne. Après cette pléniaire éclairante et enrichissante, la question la plus intéressante soulevée par les participants a été: “Qu'est ce que cela peut donner dans notre propre situation où nous avons deux langues officielles, l'espagnol et le basque, qui ne sont pas utilisées à parts égales dans la société et au travail)?”.
Ces vingt ou trente dernières années, il y a eu des programmes, encouragés par les institutions et financés pour promouvoir l'usage de la langue basque au travail dans différents secteurs. Les participants, très engagés, ont demandé comment rendre ces programmes plus participatifs, comment obtenir davantage de soutien des institutions, comment penser au-delà des aides institutionnelles à la promotion de la langue, comment inclure les migrants et les travailleurs peu qualifiés dans les programmes existants, et comment passer d'un apprentissage académique à un apprentissage sur le lieu de travail.
Ces questions ont été discutées dans une autre session pléniaire, avec l'aide d'un outil de gestion du développement langagier, qui a montré que la coopération entre les différents partenaires conduit à une meilleure performance.
Les participants ont montré un grand intérêt pour ces idées et ces méthodologies nouvelles qui devraient les rendre aptes à analyser leur propre travail à partir de perspectives variées. Imanol Miner, un officier de langue de la Banque Kutxabank, a déclaré: “Le point le plus intéressant pour moi était de réfléchir à la façon de systématiser davantage la capacité puissante des travailleurs à s'entraider dans leur développement langagier et communicatif - quelque chose qui a pris place au fil des ans dans notre société“.
L'atelier, organisé avec le soutien financier du gouvernement basque et du Gipuzkoako Foru Aldundia (Conseil de la province de Gipuzkoa), a connu une couverture médiatique très positive. Une interview de Matilde Grünhage-Monetti, publisé dans le journal Berria, a été relayé par de nombreux tweets et différents sites web ont reproduit l'interview en résumant l'événement et ses résultats.
Les participants et les organisateurs sont tombés d'accord pour dire qu'ils aimeraient entretenir des relations plus proches avec les projets du CELV à l'avenir
Petra Elser and Nereba Peña
Le réseau LfW offre un soutien pour toute une série d'activités, qu'il s'agisse de recherche, de développement professionnel et sensibilisation (par exemple des événements, des présentations, etc.). Pour plus de détails, contactez, s'il vous plaît, Matilde Grünhage Monetti (gruenhage-monetti@die-bonn.de).
Report on LIAM conference Coucil of Europe, Strasbourg, 3-4 juin 2014 (disponible en anglais)
Language for Work Network contributes to Council of Europe conference on Linguistic Integration of Adult Migrants
In June 2014, the Council of Europe’s LIAM (Linguistic Integration of Adult Migrants) Working Group (part of the Council’s Language Policy Unit) held its third Intergovernmental Conference in Strasbourg. The conference was themed ‘Quality in the linguistic integration of adult migrants: from values to policy and practice’. The conference included a short presentation on the Language for Network a member of the LfW coordinating team.
The following summary of the conference follows the report of the conference rapporteur, Richard Rossner (EAQUALS).
This two-day conference had three principle objectives:
- Information-sharing and up-dating on recent initiatives by the Council of Europe and others
- Participant networking
- Consultation to assist the Council of Europe’s agenda-setting for future work on LIAM.
It was attended by about 60 participants, including government representatives from 20 Council of Europe (CoE) member states; representatives of the European Commission and of the OECD; observers from a range of interested organisations and speakers engaged in practical work from all over Europe
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The conference began with remarks from Ulrich Bunjes, the Council of Europe’s Acting Director of Democratic Citizenship and Participation, on relevance of education and languages to human rights, democracy and the rule of law. Ambassador Castro Mendes (form Portugal) then spoke on behalf of the Committee of Ministers of the Council of Europe, noting that the Council’s concern for vulnerable groups, including migrants, could be traced back at least to a 1968 resolution. Ambassador Mendes also referred to the White Paper of 2008 on intercultural dialogue, which underlined the importance of intercultural policies in enabling migrants to participate fully in the life of host communities. After this, Pierre-Yves Le Borgn’, from the Parliamentary Assembly, affirmed the contribution of migrants and migration to European society, the importance of LIAM and of the work being done by the Council of Europe in this area.
The conference then considered various new CoE resources, led by members of LIAM’s co-ordinating group. Philia Thalgott outlined a recommendation questioning the value of tests in integration measures and advocating alternative means of assessment. David Little presented the Guide to Policy Development and Implementation and discussed the issues it raised regarding the design and implementation of language programmes and the assessment of linguistic. Jean-Claude Beacco gave participants a tour of the new
LIAM website and its resources. Reinhilde Pulinx and Claire Extramiana presented the report on the comprehensive 2013 survey on linguistic integration of adult migrants (LIAM) completed by 36 CoE member states, drawing attention to emerging trends.
Participants then divided into groups to discuss questions regarding (1) the kind of language competence migrants actually need, and how the very different levels required by CoE member states relate to these needs; (2) the purpose and rationale of the kind of testing favoured by many member states, and available alternatives; (3) the contrast between tests which can aid migrants and tests used for regulatory or exclusionary purposes.
Points raised during discussion included: the question of how best to identify the language needs of individual migrants; the importance of support for individualised and autonomous learning; the need for learner training (i.e. training how to learn); that language proficiency is a necessary but not sufficient condition for integration; the difference between ‘instrumental’ and practical language needs; the degree of variation between states regarding the CEFR levels required of migrants (ranging from zero to B1); that policies often appear to be based on political considerations, or on policies adopted elsewhere, rather than evidence of what works in respect of integration; that language ‘profiles’ work better than language ‘levels’; that the CEFR levels do not represent an even increase in difficulty (i.e. levels A1 and A2 are closer than A2 and B1, and A2 and B1 are closer than B1 and B2 etc.); the question of whether the primary purpose of tests is integration or exclusion; the issue of how tests are used (i.e. as a barrier or as a tool to diagnose needs and measure progress); that standardised tests make it harder to tailor courses to individual needs; how to achieve fairness; that alternatives to tests might include other indicators of social competence/integration; that the view of relevant competences could be broadened beyond language; that it is desirable to find ways of minimising the negative impacts of formal assessment, especially for disadvantaged migrants.
Day one of the conference concluded with presentations on two projects related to LIAM. Alexander Braddell (from the LfW co-ordinating team) gave a presentation on the
Language for Work Network and its aim of enabling sharing of research and resources on a Europe-wide basis.
The director of
FIDE then presented that Swiss project’s comprehensive and multi-layered strategy to aid LIAM in Switzerland, including a range of video and other resources available on its website.
The second and final day of the conference began with reports on piloting of CoE resources designed to support LIAM. Barbara Simpson (a member of LIAM’s co-ordinating group) presented a version of the
European Language Portfolio (ELP) designed for use with adult migrants, and its related guides and worksheets; Costanza Bargellini described piloting of this version of the ELP by the Fondazione ISMU, Milan, through its ‘Vivere in Italia’ project. Richard Rossner, of the European Association for Quality Language Service and also a member of LIAM’s co-ordinating group, then outlined the Council of Europe’s self-assessment handbook for providers and its role in quality assurance; Nataša Pirih Svetina, from the University of Ljubljana, described piloting of the resource.
Cécile Thoreau of the OECD’s International Migration Division (based in its directorate for Employment, Labour and Social Affairs) and Eva Schultz, a policy officer from the EU Commission’s Immigration and Integration Unit (based in its Home Affairs directorate) gave presentations on work by their organisations related to LIAM. Points raised included the importance of evaluation; the value of the
Common Basic Principles on Integration (2004); the
European website on Integration; and a new round of funding to support initiatives, the
Asylum, Migration and Integration Fund.
These presentations were followed by a round table discussion on initiatives from four cities, including Wels in Austria (practical orientation tasks out and about); Hamburg in Germany (open conversation groups for migrants); Strasbourg in France (a council of foreign residents that enables involvement in local government); and Torres Vedras in Portugal (non-formal learning and bridge-building projects to migrants and local citizens together, e.g. stories from countries of origins with illustrations).
The conference concluded with remarks from the conference rapporteur, Richard Rossner. He noted that conference participants, despite their diverse professional backgrounds, had engaged in constructive dialogue on a wide range of issues and shown a common commitment to improving support for LIAM; that the Council of Europe’s work in this area was helpful to member states, some of whom proposed to use the CoE’s resources; that related work by the EU, OECD and member states (e.g. the FIDE project) should be taken into account. Finally he noted that delegates to the conference recognised that creating a community of practice in the field of LIAM is necessary to maintain and enhance the quality of language support and the optimisation of opportunities for linguistic integration. This of course is part of the premise for the LfW Network.
Among possible actions for the Council of Europe’s LIAM working group, Richard Rossner listed (1) further survey work on national policies and practices; (2) development of additional resources, including (a) descriptors and guides for supporting migrants with low literacy and/or limited schooling; (b) instruments and guidance for needs assessment in LIAM (including guidance on measures other than testing); (c) streamlining of the European Language Portfolio to create ‘lite’ versions; and (d) work to relate CEFR descriptors to the needs of adult migrants; work to promote language profiles as an alternative to language levels; (3) support for and collaboration with member states, such as piloting and expert visits; and (4) closer linkage with EU, OECD and other bodies.
For further information, including conference presentations,
click here.
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Le congrès « Come to Stay - Sur l'avenir de l'intégration en Allemagne» organisé par le Programme fédéral «L'intégration par la formation (QI)" (en allemand: Intégration durch Qualifizierung) et pris en charge par le ministère fédéral du Travail et des Affaires sociales, à Berlin, les 4-5 février 2014
Le Centre européen pour les langues vivantes (CELV) a contribué à ce congrès en organisant un atelier, en présentant le (CELV, son rôle et son implication sur deux projets en cours (Language for work et LINCQ) et sur les questions centrales du congrès. Durant l’atelier, le thème de l’intégration par la qualification et l’apprentissage de la langue pour les employés migrants ont également été traités.
Voici le programme de la conférence: disponible en
allemand
Présentation par Matilde Grünhage-Monetti, Language for Work (CELV):
Présentation par Florence Mourlhon-Dallies, Language for Work (CELV), Université Paris V Sorbonne:
Die Kompetenzkarte (allemand)
Présentation par Isabelle Ortiz, LINCQ (CELV):
Réunion de réseau, 5-6 décembre 2013
Pour la deuxième réunion de réseau du projet “La langue par et pour le travail” tenue à Graz les 5 et 6 décembre 2013, 26 spécialistes de 14 pays européennes y ont participé (notamment des fonctionnaires, des chercheurs universitaires, des fournisseurs de service d'apprentissage et des éditeurs de matériel pédagogique).
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Réunion d'experts, 2-3 mai 2013
Développements de projet en 2012
Le projet « La langue par et pour le travail » (LFW) vise à créer un réseau d’échange et de formation à l’échélon européen à destination des professionnels impliqués dans l'apprentissage des langues lié au travail pour les migrants adultes et les minorités ethniques. Le projet de quatre ans (2012-2015) est parrainé par le Centre européen pour les langues vivantes (www.ecml.at).
Les activités prévues consistent à :
- organiser une série d'actions d'apprentissage relatives aux différentes approches dans ce domaine
- établir une brève revue de la recherche sur les politiques et les pratiques pertinentes à travers l'Europe
- développer une ressource sur le Web pour appuyer les travaux dans ce domaine.
Réunion de réseau, 6-7 décembre 2012
Rapport sur la réunion de réseau
Le projet « La langue par et pour le travail » (LfW) a tenu sa première réunion de réseau à Graz les 6 et 7 décembre 2012, à laquelle ont participé 20 spécialistes (dont des fonctionnaires, des chercheurs universitaires, des organismes de formation et des syndicalistes) de 12 pays européens.
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L’objectif principal de la réunion était de consulter les participants sur le réseau proposé pour le projet. Le jour 1, ont été mises en place des activités axées sur l'établissement de relations entre les participants et cherchant à établir un cadre de référence commun. La discussion comprenait des questions qui préoccupent les participants, l'examen des concepts et des pratiques dans différents pays européens et une présentation sur les théories de l’apprentissage. Le Jour 2, on a exploré les opinions des participants sur les buts, les objectifs et la structure du réseau proposé. On s’est interrogé sur les mesures à prendre dans un proche avenir.
Les participants ont approuvé le plan du projet pour un réseau européen d'apprentissage pour les professionnels impliqués dans le travail de développement lié à la langue pour les migrants adultes et des minorités ethniques, y compris les demandeurs d'emploi, ceux déjà dans l'emploi et ceux qui envisagent de migrer.
Les questions d'intérêt communes aux participants concernaient les politiques linguistiques nationales, le financement de l'activité, le rôle des employeurs, la gamme de modalités d’enseignement en milieu de travail et les problèmes d'apprentissage et de perfectionnement professionnel pour ceux qui travaillent dans ce domaine (par exemple, les enseignants de langues en milieu de travail).
Les participants ont estimé que le réseau pourrait servir à
• sensibiliser à ce domaine de travail
• développer une expertise en permettant le partage d'expérience et de ressources.
Les participants ont identifié les objectifs suivants pour le réseau:
• le lobbying, la production d’argumentaires, la sensibilisation et la promotion de la filière au niveau national et européen
• le développement de modèles théoriques / conceptuels, de modèles de pratique, de référentiels qualité
• la mise à disposition d'une expertise et de ressources
• la mise à disposition de possibilités de réseautage et de perfectionnement professionnel
Les valeurs qui devraient sous-tendre le réseau selon les participants englobaient l’engagement envers le concept d'une communauté européenne; la diversité, l'égalité des chances et l'inclusion sociale, le développement personnel et l'apprentissage tout au long de la vie, l'ouverture et la transparence.
Les actions proposées par les participants afin de développer le réseau étaient de créer un site web, de favoriser le contact entre les professionnels travaillant dans ce domaine, de soutenir la mise en place de groupes constitués par centres d'intérêts et d’organiser des réunions régionales.
L'équipe du projet LfW a accueilli favorablement ces suggestions et s'est engagée à impliquer les participants aussi complètement que possible dans son plan de travail, y compris pour les activités d'apprentissage à organiser, le partage des connaissances des politiques et pratiques au sein des différents pays européens. Cela inclut aussi le développement du site web pour faciliter la communication en réseau et le partage des connaissances et des ressources.
Parmi les prochaines étapes dont il a été convenu que l'équipe du projet de LfW assurerait le développement sont
• la proposition d’une structure et de procédures permettant la communication entre participants ainsi que leur contribution
• le site web du projet (y compris une bibliothèque de ressources et méthodologiques trousse à outils)
• l’ajout d’autres profils de pays (si possible produits par des correspondants locaux)
• la constitution d’un glossaire des termes utiles pour comprendre les approches locales à l'apprentissage des langues lié au travail.
L'équipe du projet s'est également engagée à
• faciliter la création de groupes par centres d'intérêts
• encourager les participants intéressés à organiser des événements régionaux dans leur propre pays
• assurer la liaison avec d'autres organisations, projets et individus dans le but d’assurer l'harmonisation et la synergie.
close
Première réunion d'experts, 28-30 mars 2012
Vous êtes intéressé(e) par le fait d’encourager l’acquisition de compétences langagières en lien avec le travail chez les travailleurs migrants ou appartenant à des minorités ethniques? Vous pouvez être :
• à l’origine ou en charge de formations
• chercheur
• employeur ou représentant syndical
• représentant d’une institution en charge du développement des compétences ou décideur politique.
...en savoir plus
Quels que soient votre contexte d’exercice et votre parcours professionnel, nous souhaiterions vous inviter à nous rejoindre au sein d’un projet de mise en réseau, porté par le Centre Européen des Langues Vivantes (CELV).
Notre objectif est de créer un réseau européen qui vienne en aide aux personnes intervenant dans le champ des compétences langagières professionnelles auprès d’un public de migrants et de minorités ethniques.
Le projet vise à développer
• une bibliothèque en ligne de ressources théoriques et d’analyses
• une boîte à outils comprenant des ressources méthodologiques et pratiques
• une base de données à propos de personnes comme vous – afin de permettre une mise en lien active.
De plus, une personne bénéficiant d’une bourse octroyée par le CELV viendra en renfort pour réaliser une compilation des politiques et des pratiques dans toute l’Europe pour la fin 2012, garantissant ainsi une véritable perspective européenne sur la question.
En quatre ans, le projet vise à créer une ressource conséquente, avec des pistes de réflexion, du matériel, des données et des contacts – puisant dans toute la diversité des approches européennes en matière d’enseignement, d’apprentissage, d’organisation du marché du travail et de politiques.
Pour atteindre ces objectifs, le projet a besoin de votre participation.
Rejoignez le réseau :
• Entrez en relation avec d’autres professionnels
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L’équipe du projet “La langue pour le travail”
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«Idioma para el trabajo (LFW)» tiene como objetivo crear una Red europea de profesionales que intervienen en el aprendizaje de lenguas relacionadas con el mundo del trabajo por parte de inmigrantes adultos y minorías étnicas. El proyecto, de cuatro años (2012-2015), está patrocinado por el Centro Europeo de Lenguas Modernas del Consejo de Europa (www.ecml.at).
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Las actividades previstas en este proyecto incluyen
- La organización de una serie de encuentros de especialistas de los diferentes enfoques en este campo.
- La realización de una breve reseña sobre las líneas de investigación y las líneas políticas sobre este aspecto en toda Europa.
- Desarrollo de un recurso basado en la web para apoyar el trabajo en este campo.
La primera reunión del proyecto tuvo lugar en en Graz el 6 y 7 de diciembre de 2012, con la participación de 20 especialistas de 12 países europeos que incluían funcionarios públicos, investigadores universitarios, formadores y sindicalistas.
El objetivo principal de la reunión era consultar a los participantes sobre la creación de la red propuesta en el proyecto. El primer día las actividades se centraron en la construcción de relaciones, el establecimiento de un marco común de referencia entre los participantes, la revisión de conceptos, la práctica en diferentes países europeos y la presentación de una teoría del aprendizaje.
La discusión incluyó cuestiones de interés para los participantes. En el segundo día las actividades giraron en torno a la exploración de las opiniones de los participantes sobre los objetivos y la estructura de la red propuesta y sobre las acciones que deben emprenderse después.
Los participantes respaldaron el proyecto de una Red europea de aprendizaje para los profesionales involucrados en el trabajo relacionado con el desarrollo del lenguaje de los inmigrantes adultos y de las minorías étnicas, incluidos los solicitantes de empleo, los ya empleados y quienes tengan la intención de emigrar.
Las cuestiones de interés común para todos los participantes incluyeron las políticas lingüísticas nacionales, aspectos relativos a la financiación de la actividad, el papel de los empresarios, el tipo de enseñanzas que deberían darse en el lugar de trabajo, los problemas de aprendizaje y las oportunidades de desarrollo profesional para las personas que trabajan en este campo como por ejemplo, los profesores de idiomas. Los participantes expresaron la opinión de que una Red de este tipo sería muy útil para:
- Crear conciencia sobre la importancia de esta área de trabajo.
- Desarrollar conocimientos, permitiendo el intercambio de experiencias y recursos.
Los participantes identificaron los siguientes objetivos para la Red:
- La creación de grupos de presión, promoción, sensibilización y promoción de este campo a nivel nacional y europeo.
- El desarrollo de modelos teórico-conceptuales, de modelos de buenas prácticas y de estándares comunes de calidad.
- La provisión de conocimientos y recursos.
- La generación de redes y oportunidades de desarrollo profesional.
Los participantes señalaron que los valores que deben sustentar la Red incluía el compromiso con el concepto de comunidad europea, con el de diversidad, igualdad de oportunidades e inclusión social, para el desarrollo personal y el aprendizaje a lo largo de toda la vida y con el de apertura y transparencia. Las acciones propuestas por los participantes para desarrollar la Red incluyeron el establecimiento de un sitio web, el favorecer el contacto entre los profesionales que trabajan en este campo, la creación de grupos con intereses comunes y la celebración de reuniones regionales.
El equipo del proyecto LFW acogió estas sugerencias y se comprometieron a involucrar, en la medida de lo posible, a los participantes en su plan de trabajo, incluyendo la organización de eventos de aprendizaje, el intercambio de conocimientos sobre políticas y prácticas en diferentes países europeos y el desarrollo de un sitio web para facilitar la comunicación en red y el intercambio de conocimientos y recursos.
Se acordaron los siguientes pasos que incluyen los desarrollados por el equipo del proyecto LFW
- Elaboración de un folleto de promoción del proyecto.
- Creación de una estructura para que los participantes puedan comunicarse entre si y hacer contribuciones.
- Diseñó de un sitio web del proyecto en el que se incluya una biblioteca de recursos y una caja de herramientas metodológicas.
- La realización de perfiles de países adicionales producidos, si es posible, por corresponsables locales.
- La elaboración de un glosario de términos útiles para entender los enfoques locales sobre el aprendizaje de la lengua relacionada con el trabajo.
El equipo del proyecto también se comprometió a
- Facilitar la creación de grupos con intereses comunes.
- Apoyar a los participantes interesados en la organización de eventos regionales en sus propios países.
- Servir de enlace con otras organizaciones, proyectos e individuos para asegurar la coordinación y el fomento de nuevas iniciativas.
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