Cet élève arabophone explique pourquoi il souhaite que l'école évalue les compétences dans toutes les langues qu'il parle, car il pense que cela pourrait l'aider à trouver un emploi plus tard :
« J'espère obtenir une évaluation des compétences dans les langues que je parle et j'espère les développer davantage pour faciliter mon avenir et le travail que j'occuperai. »
Cet élève turcophone affirme que l'évaluation des compétences en langues familiales conduit à un degré plus élevé de littératie dans les langues et que chaque langue devrait être considérée comme étant d'égale importance. Selon lui, l'évaluation pourrait même contribuer à réduire les préjugés à l'égard de certaines langues :
« Si les langues familiales sont enseignées dans les écoles comme des matières ordinaires, nous pourrons apprendre à mieux lire et écrire dans cette langue familiale ! Chaque langue doit être considérée comme importante, il y a des préjugés sur la langue turque ! »
D'autres élèves souhaitent simplement avoir la possibilité d'étudier leur langue familiale dans le cadre de l'enseignement ordinaire, comme cet élève bulgarophone en contexte néerlandophone :
« Ce serait formidable si j'avais la possibilité d'étudier ma langue familiale (le bulgare) dans les écoles néerlandaises. »
Enfin, il y a des apprenant·e·s qui réfléchissent au fait que leur langue familiale est enseignée comme une langue étrangère dans leur établissement actuel, sans aucune adaptation pour les élèves dont c’est la langue première :
« L'anglais est ma langue maternelle mais il est enseigné comme une langue étrangère à l'école. Aucune exception n'est accordée sur le fait que mon niveau est beaucoup plus élevé, et je dois faire les mêmes exercices que mes camarades de classe, même s'il n'y a pas de difficulté. J'aimerais pouvoir lire et écrire en anglais au niveau qui me convient. »