Il en est clairement ressorti que pour répondre aux besoins complexes des apprenant·e·s et pour concrétiser la vision présentée dans la Recommandation, il faut agir simultanément à plusieurs niveaux : aux niveaux organisationnel et politique dans le cadre des processus de réforme des programmes d’études et de l’évaluation, dans le cadre de la formation enseignante (tant initiale que continue), au niveau des institutions éducatives, à la fois parmi les enseignant·e·s des différentes matières et dans la communauté scolaire au sens large, ainsi qu’au niveau des compétences et attitudes individuelles des enseignant·e·s – chaque niveau étant examiné dans une perspective holistique qui englobe toutes les langues et place l’apprenant·e au centre de la démarche. Les conclusions ont également permis de concevoir le nouveau diagramme ci-dessus.
Celui-ci reflète non seulement de manière plus précise la relation entre les thèmes de l’enquête et la nouvelle Recommandation qui offre un cadre général pour les travaux du CELV, mais il souligne également l’importance particulière que le CELV accorde au soutien de toutes celles et tous ceux qui oeuvrent dans le domaine pour répondre à la diversité des besoins des apprenant·e·s.
Il nous rappelle surtout l’objectif ultime : placer les apprenant·e·s au coeur de notre travail, afin de développer leurs compétences linguistiques et interculturelles, leur autonomie et leur responsabilité sociale pour leur permettre de participer pleinement à la vie des sociétés démocratiques.