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EMILE dans des langues autres que l'anglais – 
Transitions réussies entre les différentes étapes de l'éducation

Formation initiale et continue des enseignant·es

La formation des enseignant·es (initiale et continue) est l'une des sources les plus importantes de leurs compétences professionnelles. Bien que la formation des enseignant·es soit organisée de différentes manières selon les pays, son essence est la même : les enseignant·es acquièrent et développent des connaissances sur la ou les matières qu'ils·elles sont censés enseigner et ils ·elles développent des compétences didactiques et pédagogiques en ce qui concerne l'enseignement de leurs matières. La formation des enseignant·es est donc le lieu où l'on peut soutenir et développer l'éveil aux langues et les compétences réflexives  Les praticiens réflexifs peuvent être définis comme suit : “Someone in an educational profession, for example a teacher, teacher educator, head teacher, curriculum designer or textbook writer, actively reflecting on his/her practice in relation to his/her experience in the light different criteria. Principles of quality, such as relevance, validity, reliability, transparency and sustainability can support such reflection.”  

Source: ECML resource website A quality assurance matrix for CEFR use (2016-2019).
dans l'enseignement des matières en général et sur l'EMILE et le soutien aux transitions entre les étapes éducatives en particulier.
Dans le contexte de la formation initiale des enseignant·es, on peut distinguer différents groupes cibles :

Tous les étudiant·es en langues apprennent l'EMILE (un scénario relativement réaliste, mais trop restrictif si nous voulons impliquer les enseignant·es d'autres matières dans l'EMILE).

Tous les étudiant·es ayant un intérêt spécifique pour l'EMILE peuvent se familiariser avec cette matière (un scénario pragmatique qui présente toutefois l'inconvénient de faire de l'EMILE une matière optionnelle dans la formation des enseignant·es).

Tous les étudiant·es de toutes les matières se familiarisent avec l'EMILE, et les étudiant·es en langues ainsi que les étudiant·es d'autres matières ayant un intérêt spécifique pour l'EMILE acquièrent une connaissance plus approfondie de l'EMILE (le scénario idéal).

En outre, il convient d'encourager la collaboration entre les enseignant·es de langues en exercice et les enseignant·es d'autres disciplines, ainsi que la collaboration entre les enseignant·es en exercice et les élèves-enseignant·es. 

Formation des enseignant•es et transitions EMILE/LOTE

Pourquoi les transitions dans l'EMILE et le LOTE devraient-elles être soutenues par la formation des enseignant·es - quelle est la valeur ajoutée ?

Il est important de se familiariser et de se préparer à l'EMILE et aux transitions dans le cadre de la formation des enseignant·es. Familiariser les (futur·es) enseignant·es avec la théorie et les exemples de pratique de l'EMILE les éveille à l'apprentissage simultané des langues et des matières. La collaboration avec des enseignant·es (stagiaires) de différentes matières/langues élargit l'horizon et permet d'expérimenter les concepts de l'EMILE dans la formation des enseignant·es en ce qui concerne les étapes pédagogiques concrètes contribuant à faciliter les transitions. Cette expérience permettra aux enseignant·es d'utiliser les concepts EMILE dans leur propre enseignement et de garder à l'esprit les transitions et de s'y préparer.

Étude EMILE LOTE

L'étude EMILE LOTE a montré que :

  • Selon les répondant·es à l'enquête, la formation des enseignant·es est l'un des principaux facteurs qui rendent difficile la mise en œuvre de l'EMILE LOTE, car ils soulignent qu'il n'y a pas assez d'enseignant·es formés pour utiliser cette approche et que l'EMILE ne fait souvent pas partie de la formation des enseignant·es.
  • Les répondant·es à l'enquête recommandent que les transitions entre l'EMILE et le LOTE soient abordées dans la formation initiale et/ou continue des enseignant·es.
  • Moins de 10 % des répondant·es à l'enquête supposent que les transitions EMILE-LOTE sont soutenues dans leur contexte par la formation initiale et/ou continue des enseignant·es.

Ressources

Vous êtes formateur·rice d'enseignant·es ou décideur·euse responsable de la formation des enseignant·es et vous souhaitez recueillir des idées sur la manière de soutenir les transitions vers l'EMILE et le LOTE par le biais de la formation initiale et continue des enseignant·es ? Sur cette page, vous trouverez trois outils principaux : 


Une proposition pour l'intégration délibérée des langues LOTE dans les programmes de formation des enseignant·es pour les matières linguistiques et non linguistiques

La proposition encourage

  • l'utilisation de langues autres que l'anglais dans le cadre des lectures obligatoires et de la littérature de recherche,
  • l'utilisation de langues autres que l'anglais dans le cadre de projets et de travaux pédagogiques,
  • la collaboration entre les (futur·es) enseignant·es de langues et les enseignant·es d'autres matières.

Scénario


Une proposition de collaboration entre les enseignant·es en exercice et les enseignant·es en formation initiale dans les matières non linguistiques et linguistiques

La proposition promeut

  • une collaboration entre des enseignant·es en formation initiale dans des matières non linguistiques et des matières linguistiques,
  • une collaboration entre les enseignant·es en exercice et les enseignant·es en formation initiale qui se préparent à devenir enseignant·es dans des matières non linguistiques et linguistiques,
  • une collaboration coordonnée et structurée qui s'inscrit dans une perspective à long terme

Scénario

Activité de réflexion

Citations : Recommandation

La recommandation CM/Rec(2022)1 du Conseil de l'Europe sur l'importance de l’éducation plurilingue et interculturelle pour une culture de la démocratie souligne le rôle clé de la formation des enseignant·es pour l'EMILE :

« Les institutions et organismes responsables de la formation initiale et continue des enseignants et des éducateurs dans tous les secteurs et à tous les niveaux devraient promouvoir l'éducation plurilingue et interculturelle pour la culture démocratique en [...] attribuant un rôle central dans leurs propres programmes d'études aux concepts et principes sur lesquels repose cette éducation, y compris la dimension linguistique de toutes les matières du programme d'études. »
« La mise en œuvre réussie de l'éducation plurilingue et interculturelle pour une culture de la démocratie dépend de manière cruciale des enseignant·es, quelle(s) que soi(en)t la/les matière(s) qu'ils·elles enseignent ; ils·elles sont les agents du changement. Il est donc essentiel que la formation des enseignant·es les aide à développer les compétences professionnelles nécessaires. Il convient d'accorder une importance particulière à la langue et à la culture dans toutes les matières et d'explorer les aspects de l'enseignement et de l'apprentissage que tous les enseignants ont en commun. Le développement professionnel des enseignant·es devrait également explorer les moyens de promouvoir le transfert de compétences et de stratégies entre les langues. »

Groupe de travail

Le groupe de formation des enseignant·es qui a préparé les ressources de cette section était coordonné par Beate Lindemann (Universitetet i Tromsø, Norvège).

Membres du groupe : Claudia Bartholemy (Ecole Moser Nyon et Université de Lausanne, Suisse), Laurent Cammarata (University of Alberta, Alberta, Canada), Marios Evaggelinos (Institute of Educational Policy, Grèce), Alja Lipavic Oštir (Univerza v Mariboru, Slovénie), Danièle Moore (Simon Fraser University, British Columbia, Canada), Katarzyna Nowakowska (Uniwersytet Warszawski, Pologne), Agnieszka Sochal (Uniwersytet Warszawski, Pologne), Vasiliki Spiliotopoulos (Université d'Ottawa, Ottowa, Canada) et Przemysław Wolski (Uniwersytet Warszawski, Pologne).