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Enhancing language education in cross-border vocational education

Cette page sera disponible en français en 2024. Veuillez vous référer aux pages en anglais pour le moment.

Lituanie - Pologne

La région frontalière en bref

  • La Lituanie a des frontières avec la Biélorussie, la Lettonie, la Pologne et la Russie (Kaliningrad) ;
  • 3 millions d'habitants (en 2015) ;
  • langue officielle : le lituanien.

Situation linguistique

  • Environ 2,7 millions de personnes parlent le lituanien. Il y a 640 000 locuteurs du lituanien à l’étranger. Plus de 90 % des habitants, dont la première langue n’est pas le lituanien, parlent le lituanien avec une maîtrise assez élevée de la langue (Commission d’État de la langue lituanienne)
  • Lituaniens 86,4 %, 5,7 % polonais, 4,5 % russe, 1,5 % biélorusse, 1 % ukrainien, 0,4 % autres nationalités (des pays voisins – 0,1 % letton) (Portail des statistiques officiel).
    Les informations sont basées sur un grand projet sociolinguistique : «MiestaiirKalbos» (Villes et Langues) en 2011.
  • 96 % des habitants ont déclaré que le lituanien était leur langue maternelle et 4 % ont déclaré être bilingues.
  • Dans le sud-est de la Lituanie, le russe est la deuxième langue étrangère la plus parlée en Lituanie. 94 % des Lituaniens déclarent parler le russe. Deux villes ont une nette majorité russe : Švenčionių (63,16 %) et Visagino (76,67 %.
  • Dans le sud-est de la Lituanie, le polonais est la troisième langue étrangère la plus parlée en Lituanie. 35 % des Lituaniens déclarent connaître le polonais. Six villes ont une nette majorité polonaise : Eišiškėse (100 %, Nemenčinėje (97,5 %.), Šalčininkuose (95,12 %), Grigiškėse (90 %, Pabradėje (85 % Et Švenčionyse (84,21 %), Est et Sud.
  • L’anglais prend le pas sur la connaissance du polonais et du russe chez les jeunes générations. Même en 2011, la jeune génération connaissait mieux l’anglais que le russe ou le polonais.
  • La langue lettone n’a même pas été considérée comme significative dans l’étude.

 

Exemples de bonnes pratiques

Aucun projet lié à la formation des enseignants, à la formation professionnelle ou à l’enseignement des langues dans les régions transfrontalières n’est connu.
Quelques projets qui construisent simplement un développement socio-économique transfrontalier.

Interreg V-A – Lithuania-Poland

Favoriser une croissance intelligente, durable et inclusive dans la zone frontalière entre la Lituanie et la Pologne au cours de la période 2014-2020

De meilleurs services d’urgence transfrontaliers pour la Lituanie et la Pologne
Formation d’un cadre méthodologique de promotion de la croissance des entreprises régionales

 

Défis 

  • D’après une analyse des obstacles observés dans le domaine des programmes de formation professionnelle des enseignants et des formateurs en Europe centrale et orientale, les principaux obstacles seraient la qualité et la pertinence de la formation, l’enseignement professionnel et la décentralisation du système de formation, le besoin d’opportunités d’apprentissage tout au long de la vie (Nielsen, 1999).
  • D’après une autre recherche, les régions frontalières de Klaipeda (Lituanie) et de Kurzeme (Lettonie) possèderaient une infrastructure physique adéquate permettant un développement commercial réussi entre les régions ; cependant, le plus grand obstacle est représenté par les gros investissements nécessaires pour améliorer les infrastructures de développement des entreprises (Saboniene & Zykiene, 2012).
  • La maîtrise de la langue ne serait pas considérée comme un problème important pour la collaboration transfrontalière (Šimanskienė et al., 2012).
  • Les informations sur l’environnement des affaires et les possibilités de collaboration dans les régions transfrontalières sont insuffisantes.
  • Des lignes directrices méthodologiques pour l’évaluation socio-économique transfrontalière manquent.
  • L’infrastructure socio-économique de la région transfrontalière a fortement influencé l’intérêt à développer de nouvelles relations. Les gens sont toujours à la recherche de partenaires économiquement plus forts que ceux de la région frontalière.
  • Les tensions politiques et historiques entre les pays expliqueraient en grande partie l’échec de certains projets (Scorwid, 2019). 

Besoins

  • Informations et matériels concernant l’apprentissage des langues qui peuvent être utilisés par les acteurs impliqués dans différents projets de formation transfrontaliers. 
  • Sensibiliser au fait que la formation en langues transfrontalières peut accroître la collaboration et les liens.
  • Faire en sorte que les élèves se sentent en sécurité et sûrs d’eux lorsqu’il s’agit de communiquer dans différentes langues.
  • Renforcer la motivation et l’intérêt pour l’apprentissage de la langue voisine et pour découvrir les possibilités d’emploi au lieu de l’anglais uniquement.
  • Les stéréotypes sur les régions transfrontalières doivent être réduits grâce à une éducation multiculturelle.

Contact dans ce projet

Vaida Misevičiūtė
vaida.miseviciutevdu.lt